Catégorie : Culture

  • Tout accepter jusqu’à…

    Tout accepter jusqu’à…

    On ne se méfie jamais assez des êtres qui semblent tout accepter, tout supporter en silence et parfois même en souriant. Leur soumission parait sans limite, leur tolérance inépuisable, puis un jour ils quittent le jeu, tournent les talons, claquent une porte, et c’est définitif. On ne peut plus rien pour les retenir. Intérieurement, ils ont fait tout le chemin, bloqué les comptes, ils ne sont presque déjà plus là quand ils annoncent qu’ils vont partir.

    Citation du livre « Allons voir plus loin, veux-tu ? » de Anny Duperey.

  • Joting about « News »

    Joting about « News »

    Old jotting of mine, recently found in my archives, dating from the end of my twenty years at Sud Radio Toulouse.

    At that time, I don’t think that « rolling news, 24/7 » had invaded the TV and radio media and Internet with its « Social » networks had certainly not taken a grip on the profession.

  • Shadowlands – 1993

    Shadowlands – 1993

    C.S. Lewis, the world-renowned Christian theologian, writer and professor, leads a passionless life until he meets spirited poet Joy Gresham from the U.S.

    It’s French title « Les ombres du coeur » hardly reflects the « magic » and essential mystery of life which this film tries to unravel for us. « We read to know one is not alone » is a constant thread. This magnificent romance is filled with questions about the meaning of relationships and knowledge of oneself. Beautifully orchestrated by Richard Attenborough and its lead, magnificent actor Anthony Hopkins.

    A truely British romance  to which, with the academia of Oxford University and the Hertefordshire countryside, I constantly related, feeling profoundly British and left wondering why I cannot share this with my wife.

    A film experience that I have not yet fully digested.

  • Conjonction de croissants

    Conjonction de croissants

    Une surprenante conjonction : derrière un voile nuageux on distingue un très mince croissant de Lune et au-dessus, également en phase de croissant la planète Venus. Image de l’astro-photographe Iván Éder.

  • Orion fabulous views

    Orion fabulous views

    Pages d’images d’une mission pionnière autour de la Lune

    Page en évolution constante, réunissant des images officielles de la NASA et de la mission Artemis-I, de scientifiques, de sites web spécialisées (notamment SpaceFlightNow) et de réseaux sociaux (notamment Twitter). Plus certaines découvertes et réflexions personnelles.

    Date : 7 décembre

    La date anniversaire des 50 ans depuis le départ de la dernière mission lunaire avec des astronautes.

    C’était Apollo 17 avec l’équipage de Gene Cernan, Harrison Schmitt, et Ronald Evans. Voici ce que Ron Evans a immortalisé en quittant la Terre, ce qu’il a appelé « le bille bleue« .

    Cette image est devenue pour les mouvements naissants des défenseurs de l’environnement un symbole de la fragilité de notre planète.

    Date : 7 décembre : La NASA publie des images en haute résolution prises lors du passage derrière la Lune. Wow !!

    Date : 14 novembre

    A 7H54 ce matin heure de Paris, en pleine nuit en Floride, le décompte de 48 heures à démarré pour le décollage, ou précisément nouvelle tentative de décollage de la fusée géante SLS avec sa capsule lunaire Orion, lancement prévue mercredi. Les responsables de la mission Artemis-1 doivent aujourd’hui vérifier que de l’isolation thermique touchée par la récente tempête ‘Nicole’ ne puisse pas se détacher lors de l’ascension. Photo « objectif Lune » de la NASA

    16 novembre

    C’est parti! Jamais deux sans trois. La troisième tentative de lancement de l’ensemble lanceur SLS, plus grosse fusée au monde, et sa capsule Orion, à laquelle l’Agence Spatiale Européenne a grandement contribué, a été la bonne.

    Décollage à 7H47 heure de Paris. La mission Artemis-I, inhabitée, est en route pour un petit tour « around the Moon and back »! Bravo!

    PS: La dernière mise à feu de l’étage supérieur a bien eu lieu et Orion est maintenant sur l’orbite nécessaire pour se circulariser autour de la Lune.

    Date : 16th November

    Emplacement des caméras sur Orion

    Date : 16 novembre

    Magnifique !! Orion en route pour la Lune nous montre d’où il vient. Camera placée à l’extrémité de l’un des quatres panneaux solaires. Au total Orion a 16 cameras.👏

    Et nous, là-bas, sommes aujourd’hui 8 milliards de Terriens !

    Vision future

    Date 20 novembre

    L’homme vivra sur la Lune avant la fin de cette décennie – oui, oui décennie! C’est la vision de Howard Hu de la NASA, directeur du programme Orion – capsule dont le premier exemplaire inhabité vole vers notre satellite. Il était interrogé aujourd’hui à la BBC. Il prévoit que des astronautes pourront circuler avec un véhicule, récupérer de l’eau au Pole Sud, et extraire des minéraux. Il en est convaincu – mais une vision néanmoins très très optimiste

    Date : 21 novembre

    « Juste avant la perte de signal du vaisseau Orion. Pas de données pendant presque 40 minutes. La Terre est passé derrière la Lune. Le survol au plus près de notre satellite se fera à environ 80km. Dans une quinzaine de minutes, une mise à feu de 2 minutes et demi mettra Orion dans une orbite dite rétrograde très elliptique pendant six jours s’éloignant à 48000km de la Lune. Wow! »

    Pale blue dot

    Date : 21 novembre

    « Soulagement ! Confirmation de l’acquisition du signal du vaisseau Orion après son passage derrière la Lune. Une mise à feu du moteur principal OMS a mis le vaisseau sur une nouvelle orbite elliptique le menant jusqu’à 48000 km de notre satellite.

    Il parcourra cette orbite pendant six jours. Au plus proche le survol s’est fait à près de 80 km de la surface de la Lune.

    Et nouvelles vues du petit point bleu de notre Terre, prise par une des cameras. Une nouvelle version de la fameuse image et citation du « pale blue dot » de Carl Sagan.

    Date: 5th December

    Lunar second close flyby on Monday 5th December: As NASA’s Orion spacecraft approaches the moon, this 60x time lapse video, shows the capsule adjusting its orientation and configuring its solar arrays for the return powered flyby engine burn. (The video is interrupted by flashes of Artemis mission logo)

    L’image de début est prise lorsque Orion est à environ 1000 km de notre Lune.

    Le mince croissant de Terre avant le passage d’Orion derrière la Lune

    Ce n’est pas un « fake », une illustration de l’imaginaire d’un graphiste, mais la réalité, photo prise par une des 16 caméras de Orion: Le mince croissant de Terre dans l’ombre de la Lune, la grosse masse de cette dernière et à droite, la capsule, avant son passage hier derrière notre satellite. (Le croissant de Terre « pointe » vers le Nord). Époustouflant. Image NASA Artemis-I (bien sur)

    Explications : « Earth is the crescent thing in the distance. The big grey thing is the Moon. The crescent in the foreground at bottom left is the Orion capsule. The red thing is part of a reflection inside the camera lens from the Sun.« 

    Date : 5 décembre

    Artemis I : La capsule Orion réapparaît de derrière la Lune ayant déclenché une mise à feu qui la met sur le chemin de retour vers la Terre – dont ses caméras voient le mince croissant de notre planète.

    NASA says : « We’ve completed our return powered flyby burn and are heading home! » (The red dot is not MARS, (haha!!) but an artefact, a « lens flare ».)

    Tweet de « VegasJake » : « Reality imitating Art« 

    Animation (répètée deux fois) de la mise à feu pendant 3:27 du Module de Service Européen pour remettre Orion sur le chemin du retour.

  • Martin Dean sur Sun Radio en 1970

    Martin Dean sur Sun Radio en 1970

    "La nostalgie est une maladie de sénilité". Mais se remémorer son passé, relocaliser d'anciens amis - grâce à Facebook - est une expérience stimulante et éclairante lorsqu'elle est examinée avec l'expérience d'une vie à la radio et à la télévision.
    
    Cela s'est produit la semaine dernière lorsque j'ai ajouté une remarque personnelle sur une page Facebook mentionnant Sun Radio, une station de radio pirate terrestre qui a émis en 1969 et 1973 depuis Worthing près de Brighton, le long de la côte du Sussex. J'ai ajouté : "J'ai fait quelques émissions sur Sun Radio quand j'étais étudiant à l'Université de Sussex. C'était dirigé par un gars qui s'appelait Chris ? J'ai oublié mon pseudo"
    Et la réponse de Chris Evans, lui-même, devait conduire à un lot de souvenirs, menant à cet article : "Salut Martin. Votre pseudo était "Martin Dean" mais vous vous identifiez généralement comme simplement "Martin". Je n'étais qu'une partie de une équipe qui dirigeait Sun mais merci pour le "big up". Deux de vos émissions survivent dans les archives audio de Sun. J'espère que vous vous portez bien."
    
    Waooh!!  Trouver peut-être la toute première émission de radio que j'ai animé - (ou comme on disait à l'époque "déjayé") et qui était diffusée bien avant que je rejoigne la station de radio locale de la BBC à Brighton - fut une énorme surprise. Les échanges avec Chris ont abouti à deux enregistrements d'archives de moi, alias "Martin Dean" jouant les tubes le dimanche de Pâques 13-14h le 29 mars 1970. et le lundi férié suivant. [Les enregistrements complets à la fin de cet article.]
    Les émissions de Sun Radio couvrait la région des « Sussex Downs » et pouvait s’entendre jusqu’à l’Ile de Wight.
    Si l'on fait une recherche Google sur "Sun Radio Worthing", on ne s'attend pas à trouver grand-chose d'actualité. Remonter aussi loin dans le temps sur Internet n'est pas très productif. Mais la recherche aboutit à des informations "officielles", tirées des Archives nationales.
    
    "Référence :     HO 255/1188 - Sun Radio, Worthing, Royaume-Uni : station de transmission radio illicite : enquête menée par les agents de la succursale radio de la poste. Date : 1969-1973"
    
    Oui, nous étions des pirates des ondes, extrêmement frustrés après la fermeture des stations de radio offshore, que la radio locale indépendante ne soit pas légalisée en Grande-Bretagne. La liberté était un leitmotif constant.
    
    Les premières radios indépendantes officiellement agréées LBC-IRN et Capital Radio à Londres n'ont ouvert qu'en 1973. Et jusque-là, il n'y avait que le monopole de la BBC. Y compris BBC Radio Brighton que j'ai rejoint en tant que journaliste indépendant à la fin, je pense, de 1970.
    En fait, il y avait probablement un chevauchement entre les jours où j'ai contribué aux programmes "pop" de Phil Fothergill sur BBC Radio Brighton. Et les jingles que j'ai produits pour Martin Dean ont probablement été enregistrés lors de sessions nocturnes clandestines à la station de la Beeb. Sans que même SUN Radio ne soit au courant. D'autres amis de ces mêmes années (Graham, Merbie, Mike, Mel...) n'ont pas participé à ces programmes clandestins de SUN Radio, je ne sais Mais nous étions certainement tous animés pas les mêmes passions, de montages audio de personnalisation des jingles des fabricants américains 'PAMs'. J'ai encore une douzaine de boîtes de ces démos sur bande.
    
    [Sur l'un de mes jingles personnels de Sun Radio, je reconnais la voix de Ric Davies, un ami étudiant de l'Université de Sussex au fort accent américain qui a fait des émissions sous le pseudo Ron Saywell - qui est devenu plus tard journaliste sur la station phare américaine WABC à New York.
    
    En écoutant ces enregistrements de moi derrière un micro il y a 52 ans, j'ai réagi : "J'avais beaucoup de projection de voix, ou de 'punch' que je trouve surprenant. On faisait semblant d'être des super jocks comme les djs offshore".
    
    Chris a précisé le contexte du style de Sun Radio : "Génial, oui, c'était l'intention d'essayer au moins d'imiter le "meilleur" du son offshore qui, à son tour, était basé sur le KLIF (Dallas) de Gordon McLendon qui, en son tour s'était inspiré de la programmation d'anciens pionniers du Top Forty / Color Radio tels que Todd Storz, Chuck Blore, Bill Drake et al. Sun a essentiellement traversé 3 principaux styles de présentation / de marque. Votre temps avec Sun était, essentiellement la version 2.2., il était intestinalement "clutter radio". Ce format a fonctionné jusqu'en juin 70. La version 3 lancée en août 70 était assez différente. C'était un mélange du format Boss Radio de Drake (KHJ Los Angles) et du format "Good Guys", nous nous appelons "Super Sun, le son de Home Town Radio" ou similaire ! Le nombre de jingles de stations a été considérablement réduit, les jingles personnalisés / drop-ins, tels que ceux que vous avez si bien conçus, ont été abandonnés et nous avons immédiatement abandonné la projection vocale. La présentation des nouvelles a été - encombrée de zaps, bips.. a principalement disparu. Pour autant que je sache, aucun enregistrement de ce format de programmation n'a survécu, mais certains des jingles / marques audio existent toujours. The Good Guys est un concept très difficile à réaliser, surtout si vous êtes un pirate du Top Forty ! On dit que la seule station Top Forty à réussir et à se hisser au sommet du classement était WMCA (New York) sous la légendaire Ruth Meyer ".
    
    Note : une telle analyse aujourd'hui après tant d'années démontre clairement à quel point ces premières années ont eu un impact fort sur Chris : et sur nous tous.
    Notre passion pour la radio : par exemple en tant que fans de Radio Caroline et d'autres stations offshore; pour ouvrir le « potard» et parler derrière un micro; et pour jouer des disques (note: j'ai dirigé la discothèque de l'Université de Sussex), découlait également d'un grand intérêt pour les aspects techniques de la radiodiffusion et de l'électronique.
    
    Avant d'aller à l'université, j'avais construit mon propre émetteur FM qui diffusait au nom bien prétentieux de "Radio Martin International" dans le quartier de Wimbledon où j'habitais. Autre exemple: Souvenez-vous du parcours de Mel après Radio Nordzee, sa société équipait et installait des consoles de mixage audio pour des stations de radio.
    Lors de nos échanges aujourd'hui Chris Evans a tenu à préciser qu'il n'était pas LE responsable de SUN Radio:

    "S'il vous plaît, rappelez-vous que Sun Radio n'était pas dirigée par moi... J'étais membre d'une très petite équipe qui l'a organisée et gérée. Une personne était membre de cette équipe pendant toute cette période. Je pense que nous nous appelions le "cercle intérieur". Et le nombre de membres de ce cercle variait, à différents moments entre 6 et 2. Ensuite, bien sûr, il y avait le cercle suivant, dont vous faisiez partie, l'équipe de présentation était généralement 3. Carl Rivers, moi-même et un autre, pendant quelques semaines, c'était vous, merci. Il y avait 2, parfois 3 gars qui se sont spécialisés dans la conception, la construction et le test du émetteurs distincts des 2 qui exploitaient l'émetteur. La petite amie de Carl, Sue Lord, s'occupait de l'administration, puis il y avait plusieurs gars dévoués qui, à aucun moment, n'ont jamais dépassé le nombre de 3. C'étaient des gars qui avaient des compétences ou des capacités techniques très limitées, voire inexistantes, en programmation / DJ et ont été déployés dans le rôle vital de sécurité du site de transmission..... "les Scouts" comme les appelait la Poste. Mais l'équipe de sécurité sur site était généralement composée de 4 ou 5 personnes, car d'autres membres de l'équipe, moi y compris, rempliraient ce rôle ainsi que nos autres tâches. Au total, sur 18 mois, le nombre de personnes responsables de la diffusion de Sun était de 15 et cela inclut vous et votre ami Ron Saywell. Le nombre maximum de membres de l'équipe à un moment donné était de onze. La sécurité était certainement intéressante, amusante et dans une certaine mesure dangereuse et exigeait une prise de décision rapide (correcte). J'étais présent à 2 des 3 raids des autorités (Post Office). Lors du premier raid, j'ai fait de "bons appels" et tout le monde aussi. Lors de l'autre raid, j'ai pris de très mauvaises décisions, d'ailleurs d'autres membres de l'équipe l'ont fait alors que 2 membres de l'équipe ont pris les bonnes décisions."

    Ci-dessous : deux émisions complètes de « Martin Dean », chacune – attention – longue d’une heure: de 13-14H pour le dimanche 29 mars 1970 et le jour suivant, jour férié du 30/3/1970

    Lors d’une saisie par la police et équipes de la Post Office. Post article presse locale

    Les opérations de SUN Radio opérations:

    L’enregistrements des émissions se faisait en studios des membres de l’équipe ou même loués, et leur retransmission depuis un lecteur de cassettes s’effectuait depuis un grand nombres de sites, la plupart des maisons d’habitants, mais rarement depuis une voiture. Les « Scouts » ou guetteurs surveillaient les environs pour identifier les véhicules des autorités qui tentaient de les localiser pour saisir l’émetteur et leur matériel de diffusion.

    Lors des recherches pour cet article, il apparait qu’un aucun historique officiel des activités de SUN Radio n’a été écrit.

    Dernières pensées. Ajoutant à ces tout premiers pas de carrière (c'est un grand qualificatif!) dans la radio, je dois mentionner ma participation en tant qu'ami proche de "RLU Radio London Underground" (une autre radio pirate terrestre mais avec un style de programmation totalement différent) et son acteur principal Richard Elen, récemment redécouvert via Facebook.
    
    Les aspects techniques de cette activité se sont prolongés : d'abord à l'Université de Sussex où j'ai créé le réseau de télévision fermée On-Campus avec un autre étudiant Barry Jackson (R.I.P.), puis mes contributions au programme étudiant « Contact » de la BBC Brighton (avec le producteur Chris Walmsley (R.I.P.), et lors de mon année en tant que Secrétaire du Syndicat des étudiants, l'édition et la publication du journal des étudiants. Sans oublier mon travail d'édition et de production de "bobinos" pour la société de syndication de Paul Hollingdale (R.I.P.)
    
    Un peu plus d'un an après en tant que pigiste à la BBC Newsroom (sous la direction de Tony Talmage), j'ai rejoint LBC London Broadcasting Company, produisant l'émission 'AM early morning show' pendant trois ans. [Chris Evans me rapelle qu'il avait travaillé à LBC aux service commercial et de production de publicités à la même époque]. Puis après une crise financière à LBC je déménageais en France, et pendant plus de 10 ans j'étais correspondant à l'étranger pour Independent Radio News.
    
    La dernière partie de ma vie professionnelle a aussi été essentiellement liée à la communication radio au sens large : dans le domaine spatial, en faisant les commentaires de lancements d'Arianespace depuis la Guyane Française, et dans le cadre de l'effort de Science Communication de l'Agence Spatiale Européenne. Dans ces domaines, j'ai produit d'innombrables articles Web et vidéos traitant des aspects humains et techniques de nombreuses missions, simplifiés pour une compréhension plus large du public et mettant en vedette les personnalités humaines de leurs ingénieurs et scientifiques. [voir autres articles sur ce site].
    
    Mais revenant 52 ans en arrière et en retenant qu'une comparaison essentielle : ma voix ces dernières années a été beaucoup plus feutrée et "classiquement britannique" que ces émissions sur SUN Radio. Ouais, mec, vas-y, Groove on !
  • Martin Dean on Sun Radio – Worthing 1970

    Martin Dean on Sun Radio – Worthing 1970

    « Nostalgia is a senility illness« . But recalling one’s past, relocating past friends – thanks to Facebook – is a stimulating and enlightening experience when reviewed with the experience of a lifetime in radio and television.

    This has occured this very last week when I added a personal note on a Facebook page mentionning Sun Radio, a land-based pirate radio station that operated between 1969-1973 from Worthing along the Sussex coast from Brighton. I added: « I did a couple de shows on Sun Radio when I was a student at Sussex University. It was run by a guy called Chris ? I have forgotten my pseudo« .

    And the response from Chris Evans, himself, was to lead to a batch of memories, leading to this article: « Hi Martin. your pseudo was « Martin Dean » but you generally self id as simply « Martin ». I was only part of a team that ran Sun but thanks for the ‘big up’. Two of your shows survive in the Sun audio archive. Hope you are keeping well.« 

    Gee! Finding perhaps the very first radio programme that I hosted – (or as we said at the time ‘dejayed’) and which was broadcast well before I joined the BBC’s local radio station in Brighton was an enormous surprise. Exchanges with Chris led to two archive recordings of me, alias « Martin Dean » playing the hits on Easter Sunday 13-14hrs on 29th March 1970. and the following bank holiday Monday. [The complete recordings at the close of this post.]

    Sun Radio’s transmitter covered the beautiful Sussex downs and could be heard as far off as the Isle of Wight.

    If one does a Google search on « Sun Radio Worthing », one doesn’t expect to find much that is topical. Going back so far in time on the Internet is not very productive. But the search does come up with some « official » information, drawn from The National Archives.

    « Reference:     HO 255/1188 – Sun Radio, Worthing, UK: illicit radio transmission station: investigation by Post Office Radio Branch Officers. Date: 1969-1973 »

    Yes, we were pirates of the airwaves, extremely frustrated after the closure of the offshore radio stations, that independant local radio was not being legalised in Britain. Freedom was a constant lightmotif.

    The first officially approved independant radios LBC-IRN and Capital Radio in London did not open until 1973. And until then there was but the BBC monopoly. Incuding BBC Radio Brighton which I joined as a freelance journalist at the end, I think, of 1970.

     

    In fact there was probably an overlap between the days I contributed to Phil Fothergill’s « pop » programmes on Radio Brighton. And the jingles I produced for « Martin Dean » were probably recorded, without SUN Radio being aware, in clandestine night-sessions at the Beeb station. No other friends of those same years (Graham, Merbie, Mike, Mel… were involved in the clandestine programmes on Sun Radio. But we were certainly all of the same spirit, eagerly editing demo tapes of US « PAMs » jingles. I still have a dozen or so boxes of such tape demos.

    [On one of my personal jingles I recognise the voice of Ric Davies, a strong american accent student friend at Sussex University. He did some shows under a SUN radio alias of « Ron Saywell ». He later became a journalist on America’s WABC in New York.

    Listening to these recordins of myself behind a microphone 52 years ago, I reacted : « I had a lot of voice projection, or ‘punch’ which I find surprising. We were pretending to be super jocks like the offshore djs« .

    Chris has filled in with some context about the style of Sun Radio: « Great ,yes that was the intention to try at least to emulate the » best « of the offshore sound which in turn was based on Gordon McLendon’s KLIF (Dallas) which in turn had drawn on the programming of earlier Top Forty /Color Radio pioneers such as Todd Storz, Chuck Blore, Bill Drake et al. Sun basically went through 3 main presentation/branding styles. Your time with Sun was, basically version 2.2., it was intestinally « clutter radio ». This format ran until June 70. Version 3 launched in August 70 was rather different. It was a blend of Drake’s Boss Radio format (KHJ Los Angles) and the « Good Guys » format ,calling ourselves « Super Sun, the sound of Home Town Radio » or similar! The number of station jingles was drastically reduced, personalised jingles/drop ins, such as those you so well crafted , were dropped and we pulled right back on voice projection. News presentation was de-cluttered, zaps, bleeps. mainly gone. Sadly as far as I know no recordings of this programming format survive but some of the jingles/audio branding are still extant. The Good Guys is a very difficult concept to pull off, especially if you are a Top Forty pirate! It is said that the only Top Forty station to pull it off and go to the top of the ratings book was WMCA (New York) under the legendary Ruth Meyer« .

    Note : such an analysis today after so many years clearly demonstrates how strong an impact these early years had on Chris : on us all.

    Our passion for radio: for instance as fans of Radio Caroline and other offshore stations, for sliding the ‘pot’ open and talking behind a microphone, and for playing records (note : I ran the Sussex University’s disco), also stemmed from a great interest in the technical aspects of broadcsating and electronics.

    I had before going to university, built my own FM transmitter which broadcast « Radio Martin International » to the Wimbledon district where I lived. Other example : Just remember Mel’s career after Radio Nordzee, his company equiping and installing audio mixing consoles for radio stations.

    Chris Evans today likes to stress that SUN Radio was a team effort. « Please remember that Sun Radio was not run by me…….I was a member of a very small team that organised and managed it.  Interestingly through the 18 months plus of Sun’s first incarnation no one person was a member of that team for the whole of that period. I think we called ourselves the « inner circle ». And the number of members of that circle varied , at different times between 6 and 2. Then of course there was the next circle, where you would fit in, the presenting team was  usually 3. Carl Rivers, myself and another, for a few weeks that was you, thank you. There were 2, sometimes 3 guys who specialised in designing, building and testing the transmitters distinct from the 2 who operated the transmitter.
     
    Carl’s girlfriend, Sue Lord, did admin and then there were various dedicated guys whom at any one time never exceeded  3 in number These  were guys that had very limited if any programming/DJ ing skills or technical ability and were deployed in the vital role of transmission site security….. »the Scouts » as the Post Office called them. But the on site security team was usually 4 or 5 strong since  other team members, myself included would do that role as well as our other duties. In total, over 18 months the  number of people responsible for getting  Sun on air was 15 and that includes you and your friend Ron Saywell. The maximum number of team members at any one time was eleven.
     
    Security was certainly interesting, fun and to some extent hazardous and called for swift (correct) decision making. I was present at 2 of the 3 PO raids. On the first raid I made « good calls » and so did everyone else. On the other raid I made some very bad decisions, in fact so did other team members while 2 of the team made the correct decisions.« 

    Below : Two complet « Martin Dean » shows for Sunday 29th March 1970 and the following Monday bank Holiday, each – beware – one hour long.

    SUN Radio operations involved pre-recording programmes and rebroadcasting the cassettes from a variety of locations, mostly houses, and rarely from a vehicle. The « Scouts » members of the team were on a constant vigil to identify vehicles of possible officials trying to hunt them down and seize the SUN radio transmitter.

    I understand that those involved in SUN Radio have never compiled a complete official history of the station’s activities.

    Police and Post Office staff seize equipment in one of several raids. Local press article

    Final thoughts. Adding to these very first steps in radio as a career, I must mention my participation as a close friend of « RLU Radio London UnderGround » (another land pirate but with a total diffrent style of programming) and its principal actor Richard Elen, recently re-discovered again via Facebook.

    The technical aspects of this activity were prolonged: first at Sussex University where I created the On-Camus closed-TV network with fellow student Barry Jackson (‘R.I.P’), then my freelance contributions to the BBC Brighton student’s programme ‘Contact’ (with producer Chris Walmsley R.I.P), and as Secretary of the Students Union the editing and publishing of the students paper. Not forgeting my work editing and producing material for Paul Hollingdale‘s syndication company.

    Just over a year as a freelancer in the BBC Newsroom (under editor Tony Talmage), I joined LBC London Broadcasting Company, producing the ‘AM early morning show for three years. I had forgotten, but Chris Evans reminds me that at the same time he also worked in the Sales & Production department at LBC’s Gough Square. With a financial crisis at LBC I then emigrated to France, and for over ten years was a foreign correspondent for Independant Radio News.

    The last part of my professional life has also essentially been linked to radio communication in a wider sense: in the space sector, doing commentaries for Arianespace launches from French Guiana, and as part of the Science Communication effort of the European Space Agency. In these areas I have produced countless web articles and videos dealing with the human and technical aspects of many missions, simplified for a wider public understanding and featuring the personal characters of their enginers and scientists. [see other articles on this site].

    But turning the clock back 52 years and keeping one essential comparison : my voice in later years has been much more subdued and « classically British » than those shows on Sun Radio. Yeah, man, hit it, Groove on!

  • The remains of the day – 1993

    The remains of the day – 1993

    Je l’ai regardé ce 28 octobre pour la seconde fois. Le charme demeure. Un merveilleux opus du réalisateur Américain James Ivory qui traduit, oh si fidèlement, la Grande Bretagne des années ’30 avec de très grands acteurs : Anthony Hopkins, Emma Thomson, James Fox… et l’atmosphère ‘cosy’ et très strict d’une demeure d’aristocrate qui malgré son sens de l’honneur pactisera avec l’Allemagne Nazi.

    Mais l’essentiel de l’histoire repose sur ce major-d’homme qui sacrifie sa vie pour son travail de « serviteur » d’une retenue et discrétion absolue quasi-maniaque et qui vingt ans après tente de renouer avec son ancienne collègue, gouvernante – mais sans succès. Leurs flemmes d’amour contenues existent encore mais ne peuvent se concrétiser.

    Très émouvant, très beau avec un décors de « classe » qui a bien des égards m’a rappelé mes années de jeune anglais. Les voitures, l »épicerie aaux produits que je reconnais et ce décors de grande maison de campagne.

    [Je me rappelle également que ma mère parlait souvent de l’acteur James Fox qui habitait à Wimbledon dans la même rue que notre maison familiale.]

    En 1999, la British Film Institute avait classé ce film avec ses huit Oscars comme 64ème plus grand film Britannique du 20ème siècle.

  • Simone Veil – film à ne pas revoir

    Simone Veil – film à ne pas revoir

    Lorsque j’ai été invité à une sortie cinéma pour voir un film « Le voyage du siècle » sur la vie de Simone Veil, j’ai de suite accepté. Essentiellement parce que j’ai beaucoup travaillé en journaliste en rendant compte des interventions et suivant la carrière de cette femme. J’étais curieux de voir ce qu’une « adaptation cinématographique » en ferait. Quelques jours à peine après, en lisant Télérama, je découvre une critique sans appel (ci-dessous) de ce film du réalisateur et scénariste Olivier Dahon. Je décidais de ne pas le relire avant d’avoir moi-même vu le film.

    Ce mercredi j’ai donc pu me former ma propre opinion, accompagné d’un groupe de femmes membres d’Amassat. On sort de la salle « abattu » par le contexte d’horreur de la guerre et des camps de concentration qui vu survivre Simone Jacob mais perdre plusieurs membres de sa famille. A l’extérieur du cinéma on se sent « retrouver la lumière » d’une vie heureusement « plus saine ».

    Rentré chez moi, j’entends ma belle-fille dire qu’elle avait également une opinion très positive de cette personne exceptionnelle et qu’elle avait déjà envisagé à mener ses deux jeunes filles voir ce film. Ma réaction fut immédiate: « Non, cherchez plustot à leur montrer une bon documentaire sur ce sujet.« 

    Car ce film m’a fortement déplu, surtout d’un point de vue de production cinématographique. Le « scénariste » Olivier Dahon s’est livré à une théâtralisation monstrueuse de la vie de Simone Veil. Le film comporte des séquences tout au long du film qui perturbent par un abandon de continuité de narration, l’alternance de temporalité, des « flash-back et retour » sans arrêt, à déconcerter le spectateur.

    Il y a des scènes d’horreur prolongées outrageusement, comme une complaisance de visualisation d’images choquantes. Celles des femmes dénudées dans un camp, les scènes dans des wagons « à bestiaux », ou de la lente marche hivernale de prisonniers d’un camp de concentration à un autre. Ces rappels fidèles à la réalité historique sont certes choquants mais se prolongent au delà de l’acceptable.

    On y montre également des scènes – le débat à l’Assemblée Nationale sur l’IVG, ou bien certains discours de Simone Veil qui s’exprime avec une agressivité et véhémence extrême – peutêtre fidèles à la vérité mais que je connaissais pas. Elles sont composées de montages visuels rapides et de niveaux sonores très élevés avec une musique sombre mais trop forte. S’ajoutant à l’horreur de la souffrance vécue, tout cela est difficile à accepter. Je me suis surpris à penser que certains spectateurs seraient bien tentés de quitter la salle.

    Deux séquences du film m’ont cependant touché, et ému : celle de sa défense des incarcérés et torturés lors de la guerre d’Algérie, qui m’a fait penser à Gisèle Halimi – et sa campagne pour les élections Européennes en 1979 – qui a fait vibrer ma corde de citoyen Européen convaincu.

    Si ce film illustre bien la force de caractère volontariste de Simone Veil, et ses racines profondes, son attachement à des valeurs essentielles, il ne rend pas justice, à mon avis, à l’Histoire, à la continuité de sa vie en hachurant le scénario. Au contraire, il la dénature au profit du spectaculaire. On est bien dans la modernité d’un cinéma qui est tenté de faire « le buzz ».

    La production se termine avec des images entremêlées (encore!) résumant les périodes de sa vie. Elles sont accompagnées d’une citation « voix off » de Simone Veil, sans doute tirée de son autobiographie « Une Vie », publiée en 2007. Des phrases de vérité sur la dureté de la vie, sa force de caractère, les dangers de la résignation et une vue de ‘l’Histoire’ qui, elles, traduisent bien ce que j’ai toujours admiré de cette femme exceptionnelle. Citation qu’il faudra que je retrouve… A suivre. [Simone Veil 1927-2017]

    Dernières phrases du film, à trouver.

    Les deux interprètes : Elsa Zylberstein et Rebecca Marder
  • Nouvelle vie pour un chevalet

    Nouvelle vie pour un chevalet

    Se séparer d’un objet aussi imposant qui a fait partie de mon environnement familial n’était pas facile. Trouver un acheteur pour le grand chevalet de peintre ayant appartenu à mon grand-père Gabriel Fournier, sur le quel il a du passer des heures, posait problème. Double question : le prix à afficher alors que le prix de vente de tels objets considérés comme raretés ou antiquités peuvent atteindre près de 1000€ – et puis la destination, la personnalité d’un acheteur éventuel.

    J’avais mis une annonce sur deux sites de vente, d’abords à 500€, puis n’ayant pas suscité beaucoup d’intérêt j’ai baissé à 350€. Je n’ai pas prix comme base une annonce déjà existante sur un site qui réclamait depuis des lustres une somme de plus de 1200€. Il fallait que ce meuble imposant parte sans égard au niveau du prix de vente. Sa valeur était d’un autre ordre.

    En moins d’une semaine ce grand chevalet n’aurait pas pu trouver une si belle nouvelle vie. Lorsqu’on a fait la connaissance de Frédéric Delaunay ce mardi 25 octobre, on a été comblé. Parler de chance est peu dire, je dirai plus que c’était le destin de trouver quelqu’un tellement en phase avec notre volonté de transférer un tel objet associé à tant de souvenirs et d’émotions et de s’assurer qu’il aurait une nouvelle vie.

    Arrivant de loin, de la région Nantaise, nous l’avions invité à partager le repas de midi avec nous. Ayant chargé le chevalet, nous avons donc reçu à notre table un homme « artiste » dans le sens le plus large. D’une cinquantaine d’années, ayant fait l’école des Beaux Arts à Paris, il s’était initialement présenté (lors des premiers échanges sur le site d’annonce) comme « scénographe » ayant besoin d’un support grand format pour ses travaux de grande taille. « scénographe » étant un terme que l’on a découvert très réducteur tant ses activités sont larges. D’ailleurs dans une de ses pages sur un réseau social il affiche sa qualité de « Peintre, plasticien, metteur en scène, scénographe et graphiste : Je m’étonne d’être aussi nombreux!« 

    Avant de venir chercher sa nouvelle monture (n’est-ce pas un chevalet!), je lui avait brièvement mentionné mon grand-père. Il avait donc fait ses recherches et méritait donc que je lui offre les deux livres de Gaby, ainsi que deux fascicules avec des photos de ses tableaux. Il eu droit à une rapide visite guidée pour admirer, avec beaucoup d’intérêt, quelques toiles de mon grand-père et les peintures, d’un tout autre style de mon père.

    Nous avons au cours du repas échangé sur nos familles et vies professionnelles. Quelle coïncidence de le découvrir également photographe d’objets avec des objectifs « fish-eye », à très large ouverture. Il nous montra des images sur son portable, et je découvre des images planétaires comme celles que qui me m’ont longtemps fasciné… Venus, les lunes de Saturnes, Jupiter… Surprise d’autant plus grande qu’il était au courant de l’actualité spatiale et de l’altération de valeurs dans ce domaine. Il comprenait parfaitement mon enthousiasme en racontant mes « aventures spatiales » comme la mission Cassini-Huygens ou l’échec d’Ariane 501 que j’avais vécu en première loge.

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    C’est donc, avec un énorme plaisir, qu’on l’a vue repartir Frédéric Delaunay vers sa résidence côtière près de Nantes. Le grand chevalet de Gaby était bien calé dans son coffre, assuré d’avoir un nouveau propriétaire digne de son passé… et avec une vision d’artiste tournée vers l’expérimentation dans les grands et petits espaces de l’avenir.

    Post-scriptum : « Je ne cesse d’admirer ce chevalet qui trône désormais dans mon atelier, je suis persuadé qu’il s’y plaira. Je crois intimement que certains événements n’arrivent pas par hasard, que certaines forces poussent les chose ou les êtres les uns vers les autres et a bien réfléchir, la suite de ma vie artistique ne pouvait être autrement que liée a cet outil.« 

    De sa page Instagram, je me suis permis de reprendre une animation qui met en scène les images que Frédéric Delaunay a pris d’objets divers de la vie quotidienne. Il l’a appelé «Les mondes invisibles». On peut imaginer ma réaction ayant travaillé sur de réelles images de planètes.

    « C’est un projet photo in-situ focalisé sur un micro cadrage «fish-eye» (déformé par l’objectif) de matières, végétaux, minéraux. Le rendu de la série sera présenté à la façon de clichés astronomiques d’un univers imaginaire contrastant avec l’espace réel du cadre de prise de vues ».

    « La notion d’échelle des images est centrale en physique ou en art où l’on distingue les « petites échelles » ou micro-échelles et les « grandes échelles » ou macro-échelles. Cependant cette notion n’est pas liée à la mesure absolue : une quantité ou un espace n’est pas petit en soi, il ne l’est que comparée à un autre, plus grand. L’appareil devient le révélateur anamorphique d’une multitude d’univers imaginaires ».

     

    Frédéric Delaunay est aussi cofondateur du la Compagnie Deus ex Machina, expression tenant son origine pour désigner la machinerie faisant entrer en scène, en le descendant des cintres, un dieu dénouant de manière impromptue une situation désespérée.

    DEUS EX MACHINA est un collectif d’artistes et de concepteurs spécialisés dans la création et la mise en œuvre de spectacles de danse aérienne et cirque contemporain. Il est composé d’un bureau de création, d’un atelier de conception et répétition mobilisant artistes et techniciens autour de structures aériennes originales.
    Fondée en 2009 par des professionnels du spectacle la compagnie est a même de maitriser les différents niveaux de production propres aux exigences de nos domaines d’intervention : spectacle urbains, scène et évènementiel. L’univers du DEUS EX MACHINA est celui d’un spectacle contemplatif construit autour d’une forte image poétique.

    http://www.cirque-deus-ex-machina.fr