Auteur/autrice : Martin Ransom

  • Juice & Olivier Witasse

    Juice & Olivier Witasse

    I have known Olivier on successive ESA science missions. From Cassini Huygens, Venus Express, Mars Express, I had the pleasure of meeting him many times, mainly at the Agency’s technical centre in Nordwijck, to gather information and material for my reports, both written for the ESA web site or in videos to be included in TV broadcasts.

    Each time this extremely modest scientist would take time to explain in very simple terms the fascinating characteristics of the planet he was managing, and the spacecrafts that would be sent to explore them.

    I took my retirement but continued, indirectly, to watch his work and was really glad to learn that he had become the lead Project scientist for the Juice mission.

    I hadn’t spoken to him in years, but on the evening to the first aborted attempt to launch Juice I sent him a short message: « Cela m’a fait très plaisir de te voir sur vidéo VA260 et de savoir, sûrement heureux d’accompagner Juice. Oh que j’aimerais tant retrouver ce travail. La retraite c’est bien beau mais en fait j’ai quitté trop tot. Bon courage, amitiés Martin » – and I was sure he would respond : « Hello Martin merci de ton message:-) Je me souviens du lancement de VEX avec toi a l ESOC! Bonne continuation!« 

    Après une agrégation en Sciences Physiques, Olivier Witasse soutient en 2000 une thèse sur la  » Modélisation des Ionosphères planétaires et de leur Rayonnement : la Terre et Mars  » au laboratoire de Planétologie de Grenoble. Depuis 2003, Olivier Witasse travaille à l’Agence Spatiale Européenne à Noordwijk au Pays-Bas. Il est impliqué dans la gestion scientifique de missions planétaires. Il a successivement occupé la mission de « Project Scientist » pour les projets Huygens (2003-2005), Venus Express (2005-2009) et Mars Express (2007-2009) et de « Project Scientist » pour les projets Chandrayaan-1 (2005-2007), Mars Express (2009-2013), ExoMars Trace Gas Orbiter (2010-2014) et JUICE (Jupiter Icy Moon Explorer) depuis 2015.

  • Human flights from Kourou

    Human flights from Kourou

    During the Arianespace transmission for the Juice mission – launch cancelled because of the risk of lightening and with a new liftoff objective in 24 hours – ESA astronaut Thomas Pesquet, expressed his vision of human missions one day lifting off from French Guiana. It was clear that Pesquet was firmly and somewhat passionately expressing his belief. He was relaying the ambitions of the European Space Agency whose Director-general has recently expressed the same ambition. Interview in English taken from the Arianespace video.

  • L’évêque des autres

    L’évêque des autres

    Décès de « l’évêque des autres », titre d’un de ses livres, Jacques Gaillot à l’âge de 87 ans. Respect.

    « Jusqu’au bout, il aura mené son combat pour les mal-logés, les sans-papiers, les réfugiés et de profondes réformes dans l’Eglise. Jamais évêque français n’incarna aussi bien ce rôle de « signe de contradiction » exigé du chrétien.

    Évêque non conformiste, iconoclaste et provocateur, enthousiasmant ou irritant, un marginal dans l’épiscopat, prenant la défense des marginaux de la société.»

    Henri Tincq, éditorialiste religieux, cité dans article de le Monde

    FRANCE - FEBRUARY 15:  Jacques Gaillot, Bishop of Partenia presents his new book 'Carnets de Route 1995-2005' in January with the editions 'Jean-Claude Gawsewitch' in Paris, France on February 15th, 2005.  (Photo by Marc GANTIER/Gamma-Rapho via Getty Images)
  • In Thrust we Trust

    In Thrust we Trust

    En attendant le premier vol orbital de Starship…

    « In thrust, we trust » – « Dans la poussée, je crois » est un slogan de croyance quasi-religieuse parmi les collaborateurs de SpaceX. Mais derrière le merchandising pour le grand public qui est déjà disponible, il y a la réalité de s’assurer que la poussée d’une fusée est uniforme, surtout au décollage lorsque les dangers et dégâts possibles sont les plus grands.
     
    Lors de l’essai d’allumage des 33 Raptor-3 du Super Heavy en février dernier, il y eu beaucoup de commentaires sur l’allumage avorté d’un moteur, et l’arrêt commandé intentionnellement d’un autre. On a parlé à tort d’anomalie.
     
    Car l’essai a permis de confirmer que lors d’un vrai décollage, le manque de poussée dû à un moteur aurait pu être compensé par les autres. Empêchant ainsi, peutêtre, le bas du booster de glisser et puisque le passage de sortie est très restreint, que ses moteurs ne heurtent le stand en le quittant. Ce stand (Orbital Launch Mount), est considéré par SpaceX comme « l’étage zéro du lanceur ». Ces contrôles et actions de compensation permettent aussi d’ajuster l’ascension initiale en tenant compte des vents venant du Golfe du Mexique qui peuvent balayer le pas de tir.
     
    Ces systèmes consisteraient d’une vingtaine (ou 40?) de capteurs de répartition (goupilles de charge) installés notamment aux bras de rétention du booster, avant qu’il ne soit libéré. Ces capteurs permettraient également de calculer et confirmer le poids total de l’ensemble et son centre de gravité, et de vérifier l’exactitude des capteurs de niveau lors des remplissages en ergols.
     
    Ces contrôles de poussée et de correction se font grâce à un flot très important de données très précises distribuées sur le lanceur et son ordinateur de bord, et vers les équipes en salle de contrôle! On évoque plusieurs centaines de millions de lignes de code informatique!

    Source et image d’illustration de CSI Starbase.

  • Souvenir de la ‘Grande descente’

    Souvenir de la ‘Grande descente’

    Une très belle image et souvenir d’il y a 8 ans. C’était lors d’une randonnée à Lanne en Baretous.
    Que je regrette l’insouciance et le courage pédestre que j’avais alors.
    Due en grande partie à un entourage très motivant et joyeux.
    (Photo retrouvé sur Facebook et envoyée à Claudine Béi – sans me souvenir que, coincïdence, c’était son anniversaire!)
  • ESOC, fins prêts pour l’aventure Jovienne

    ESOC, fins prêts pour l’aventure Jovienne

    J’ai passé d’innombrables heures avec les équipes opérationnelles de l’ESA à Darmstadt pour le suivi de missions comme Mars et Venus Express, XMM-Newton, Integral… Huygens et bien sûr Rosetta.

    Dès ce jeudi quand Ariane aura lâché son passager, quelques minutes après la séparation, ils s’embarquent avec la sonde Juice pour les huits ans de voyage vers Jupiter avec quatre survols de la Terre et Venus pour y arriver en 2023.

    Pendant la mission scientifique, une grande première : ils effectueront la toute première manœuvre de changement d’orbite d’une planète vers une de ses lunes (autre que la Terre), notamment la plus grosse Ganymède. Et puis ils ne chômeront pas avec les 4 heures de décalage dans les communications pour un grand tour du système Jovien dont non moins de 35 rencontres avec ses lunes. Tout cela en subissant les radiations intenses autour de Jupiter

    Les équipes de l’ESOC sont fins prêts pour l’aventure et le photographe officiel. Un bonjour à l’ami Andrea Accomazzo, grand chef de la division. (Et sans doute que Paolo Ferri va regretter d’être en retraite!)

    Retransmission Arianespace dès 14h15 heure de Paris

  • L’abeille noire

    L’abeille noire

    L’abeille noire (Apis mellifera mellifera)

    L'abeille noire (Apis mellifera mellifera)

    L’apiculteur est toujours à la recherche de l’abeille parfaite, idéale, celle qui serait facile à élever et généreuse en miel. Mais le choix n’est pas toujours facile : entre les jaunes, les grises et les noires, les spécialistes ont répertorié 20 000 espèces (retrouvez notre article sur les principales races d’abeilles). Mais, les plus nombreuses restent les abeilles noires (constituent près de 35%).

    Les origines de l’abeille noire

    De race très ancienne, l’abeille noire, dite aussi Apis mellifera mellifera ou encore Apis mellifera mellifica, est d’origine africaine. Elle serait arrivée en Europe, en passant par le détroit de Gibraltar.
    Aujourd’hui, c’est la race la plus populaire en France, avec une diversité biologique remarquable. En effet, ses écotypes (variétés) s’étendent sur tout le pays (Normandie, Bretagne, Loiret, Landes, Corse, Île-de-France, Savoie, Champagne, l’Auvergne, Highlands, Provence, Cévennes, Hainaut et Languedoc).

    Ses caractéristiques morphologiques

    Comparée aux trois autres races de l’Europe centrale, (la carniolienne, l’italienne et la caucasienne), l’abeille noire présente des caractéristiques morphologiques assez particulières :

    L’allure :

    Plutôt trapue

    La couleur du corps :

    Noire ou brun foncé, avec parfois, à la base de l’abdomen, des taches brunes ou jaunes. Mais, contrairement à l’abeille italienne, par exemple, chez l’Apis mellifera mellifera, l’anneau abdominal, n’est jamais complet.

    L’abdomen :

    Velu (des poils longs), rond, volumineux, large et court.

    Le tomentum :

    Noir et très étroit.

    L’abeille noire et l’apiculture

    L’abeille noire est une race très prisée par les apiculteurs, qui lui reconnaissent diverses qualités :

    Une butineuse remarquable :

    abeille-noire

    L’abeille noire récolte le pollen et le nectar sur une grande variété de fleurs. Elle se démarque des autres races, par ses performances en matière de pollinisation des plantes à fleurs et de productions variées : miel, gelée royale, cire, propolis et venin (à usage médical).

    Une abeille douce :

    De pure race, l’abeille noire est assez douce, rarement agressive, surtout si elle est bien sélectionnée et travaillée.

    Une bonne gestionnaire :

    L’abeille noire gère bien ses réserves en nourriture, ce qui en fait une abeille peu pillarde. Elle régularise même sa population en fonction de la quantité de nectar qu’elle a récoltée.

    Une abeille qui s’adapte bien à son milieu :

    La grande diversité biologique de l’Apis Mellifera-Mellifera montre que cette race d’abeilles est celle qui s’est le mieux adaptée à son environnement et aux diverses conditions climatiques. Une aptitude marquée par sa capacité à bien voler même quand la température est basse. Au fil des années, cette caractéristique s’est désormais inscrite dans le patrimoine génétique de l’abeille noire.

    Une abeille résistante :

    L’Apis Mellifera-Mellifera est une abeille rustique qui résiste bien à l’hiver et aux maladies. D’ailleurs, elle est conseillée en régions montagneuses et là où l’hiver est rigoureux et long.
    Enfin, l’abeille noire est l’abeille des miellées tardives effectuées en août et au-delà de ce mois.

    Autant de qualités qui font que l’abeille noire est très utilisée par les apiculteurs et qu’elle est souvent conseillée pour les débutants qui désirent démarrer dans des conditions favorables, non contraignantes.

    Seul bémol …

    Très craintive, l’abeille noire reine n’est pas facile à trouver !

    Sources : apiculture.net; Association

    ASSOCIATION « ABEILLE NOIRE DE LA BASTIDE »

  • Le Pâques de notre petite mésange

    Le Pâques de notre petite mésange

    Confirmation de ma mésange ! C’est bien le lundi de Pâques !

    Alors que hier soir elle bichonnait son trou avec une grande quantité de plumes blanches, pendant la nuit elle a pondu plusieurs œufs que l’on aperçoit sur cette vidéo. L’abondance de plumes blanches vient du nettoyage qu’a effectué Paulette en déhoussant les coussins de nos canapés pour les laver 🤣🤣

    D’autres images montrent qu’un œuf n’a pas été posé dans le trou mais qu’elle l’a rangé depuis.

    Maintenant on va compter les jours. La couvaison dure, dit-on, de 12 à 14 jours. Bravo ma petite bleue 👏👏

    Arnaud, un ami expert, me dit: « Une mésange c’est comme une poule….un œuf par jour…..en fait elle a du commencer à pondre pour le jeudi Saint 😉😁« 

    Pour la première fois j’essaie de mettre la page Nestbox en streaming live. Je ne sais si ma connexion calamiteuse en Adsl aura suffisamment de débit.

  • Enivrez-vous

    Enivrez-vous

    « Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

    Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !

    Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge ; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront, il est l’heure de s’enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise ».

    Charles Baudelaire, petits poèmes en Prose ou « Le spleen de Paris » (1862)

  • Logo de Juice

    Logo de Juice

    L’exploration de l’espace, avec la sonde Juice qui va découvrir les lunes de Jupiter, n’oublie pas les drames sur Terre.

    La coiffe d’Ariane, qui doit décoller le 13 avril, arbore un très beau dessin, choisi par l’Esa, comme grand gagnant d’un concours auquel ont participé 2600 enfants de 63 pays.

    Celui-ci a été confectionné par une Ukrainienne Yaryna âgée de 8 ans. On admire ces visages souriants des lunes, de Jupiter et de la Terre aux couleurs bleu et jaune de son pays.