In Thrust we Trust

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En attendant le premier vol orbital de Starship…

In thrust, we trust” – “Dans la poussée, je crois” est un slogan de croyance quasi-religieuse parmi les collaborateurs de SpaceX. Mais derrière le merchandising pour le grand public qui est déjà disponible, il y a la réalité de s’assurer que la poussée d’une fusée est uniforme, surtout au décollage lorsque les dangers et dégâts possibles sont les plus grands.
 
Lors de l’essai d’allumage des 33 Raptor-3 du Super Heavy en février dernier, il y eu beaucoup de commentaires sur l’allumage avorté d’un moteur, et l’arrêt commandé intentionnellement d’un autre. On a parlé à tort d’anomalie.
 
Car l’essai a permis de confirmer que lors d’un vrai décollage, le manque de poussée dû à un moteur aurait pu être compensé par les autres. Empêchant ainsi, peutêtre, le bas du booster de glisser et puisque le passage de sortie est très restreint, que ses moteurs ne heurtent le stand en le quittant. Ce stand (Orbital Launch Mount), est considéré par SpaceX comme “l’étage zéro du lanceur”. Ces contrôles et actions de compensation permettent aussi d’ajuster l’ascension initiale en tenant compte des vents venant du Golfe du Mexique qui peuvent balayer le pas de tir.
 
Ces systèmes consisteraient d’une vingtaine (ou 40?) de capteurs de répartition (goupilles de charge) installés notamment aux bras de rétention du booster, avant qu’il ne soit libéré. Ces capteurs permettraient également de calculer et confirmer le poids total de l’ensemble et son centre de gravité, et de vérifier l’exactitude des capteurs de niveau lors des remplissages en ergols.
 
Ces contrôles de poussée et de correction se font grâce à un flot très important de données très précises distribuées sur le lanceur et son ordinateur de bord, et vers les équipes en salle de contrôle! On évoque plusieurs centaines de millions de lignes de code informatique!

Source et image d’illustration de CSI Starbase.

Updated/maj. 15-04-2023

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