Me revoilà revenu à Sa ül. Un voyage en avion au fin fond de la foret guyanaise pour un weekend riche en émotions. Vendredi l’un des rédacs en chef adjoint qui s’occupe de la logistique m’a donc déposé à l’aéroport de Rochambeau. Sur le chemin il m’a proposé quelque chose… mais j’en dis pas plus pour l’instant.
Je retouve Olivier à l’aéroport et on décolle dans un petit avion, mais ‘raisonable’ tout de même. 45 minutes plus tard on arrive. L’atterrissage esta ssez impressionant sur une piste couleur terre battue.
L’aéroport est au même titre assez drôle, une véritable case de l’oncle Tom. Passons. Mais cela commencait déja bien.
Ensuite nous avons pris un camion pour aller au village. A l’arrivée nous installons nos hamacs dans le carbet. Puis une petite ballade en foret, fantastique, magnifique, les superlatifs me manquent.
L’ambiance au village était vraiment très chaleureuse. Le lendemain nous avons effectué une balade toute la journée. Franchement c’était super mais à la fin je n’avais plus de jambes. 15 kilometres en foret, quelque chose de magnifique mais drolement fatiguant.
Le soir nous sommes allés au restaurant. On y mangé du cochon bois, c’est du vrai gibier. Ouh, punaise, le goût. Quelque chose de fort. Bon?…
Le lendemain Dimanche, je devais rentrer et prendre l’avion à 14H30. L’enrégistrement des valises est tout aussi comique. Comme je ne suis pas arrivé dans les premiers (puisque j’avais réalisé une interview radio sur les différents problèmes de Saül, je me suis retrouvé sur le carreau comme neuf autres passagers d’ailleurs.
Là, j’étais vraiment énervé puisque je devais travailler le lendemain à RFO. On s’installe donc dans un gite pour une nouvelle nuit à Saül. Deux heures plus tard on nous annonce que Air Guyane a trouvé un pilote et un avion! On enrégistre les valises et voici l’avion qui arrive. Comme il n’avait pas de soute, on avait les valises sur les genoux! Une superbe expérience que l’on ne rencontre qu’en Guyane.
A Rochambeau des amis à Olivier me ramènent avec sa voiture. Mais à l’éeroport celle-ci ne démarre pas. Sous la pluie et pendant quinze minutes on tente de la faire partir. Enfin, c’est bon j’y arrive mais la voiture ne tient qu’à un fil.
J’arrive chez moi extenué et après avoir fait une machine à laver, je dors comme une masse. Et ce matin, me revoici à RFO… pour de nouvelles aventures.
PS: En allant à l’aéroport lors du départ, la proposition qu’on me fait? c’est d’intégrer l’équipe en tant que cadreur qui va suivre le Tour de Guyane pendant près de… jours à la fin août. En plus ce sera mieux rémunéré. Mais ne nous enflâmons pas… J’espère que cela pourra se faire.
[email à mes parents 12/6/2000]
Updated/maj. 25-11-2021
Vues : 1
