De la désinformation

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Chronique de Stanislas Berton, reposté par Jean-Pierre Luminet sur sa page FB avec ce commentaire : «On peut ne pas être d’accord avec tout, mais quand même, quelle lucidité et quelle profondeur d’analyse, si dérangeante que les esprits soumis à la doxa et totalement ignorants de l’Histoire, jugeront forcément “complotiste” »

“Nous saurons que notre programme de désinformation a atteint son but lorsque tout ce que croira la population américaine sera faux. »

William Casey,  ancien directeur de la CIA

Pour aider les peuples à sortir de cette prison mentale et cognitive dans laquelle ils ont été enfermés pendant des siècles, il est donc essentiel de comprendre que les médias de masse et les “experts” qu’ils invitent n’ont pas pour vocation à informer mais à désinformer et qu’ils doivent donc être considérés comme la branche « propagande » du système mondialiste.

Pour s’en rendre compte, il suffit de constater qu’aucun média de masse ne fait référence au mondialisme ainsi qu’à ses multiples instances dirigeantes, telles que le Forum Économique Mondial (WEF), le groupe  Bilderberg, le Council on Foreign Relations(CFR) ou encore la Commission Trilatérale. Sur le plan politique, les médias maintiennent la fiction de l’opposition gauche/droite qui, comme nous l’avons expliqué dans notre essai consacré à l’opposition contrôlée, permet d’entretenir l’illusion du libre choix et du pluralisme dans un système présenté comme démocratique mais en réalité entièrement contrôlé en amont. Sur le plan historique, les médias continuent de diffuser une version « corrigée » de l’Histoire, en dissimulant par exemple le financement des mouvements bolcheviques et nazis par les financiers de Wall Street ou le rôle de l’oligarchie mondialiste britannique, incarnée par le « groupe de Milner », dans le déclenchement de la première guerre mondiale.

Même si une part croissante de la population fait preuve d’un scepticisme de plus en plus grand à l’encontre des médias de masse, moins nombreux sont ceux à avoir pris conscience que les médias ne se contentent pas de communiquer des informations fausses ou incomplètes mais qu’ils œuvrent à la construction d’une véritable réalité parallèle dont la création et la diffusion font appel à des techniques extrêmement sophistiquées de manipulation psychologique et d’ingénierie sociale.

Dans le cas de la crise Covid, il est possible de parler de « pandémie médiatique » tant la perception de la maladie et de sa dangerosité a été en grande partie due à son traitement par les médias. Face à une situation présentée comme apocalyptique et vendue comme telle au public à travers des images de services d’urgence saturés et le décompte quotidien des décès attribués au Covid, la réalité est celle d’une mortalité moyenne de 0.6% dont moins de 1% pour la tranche d’âge des 20 à 70 ans et d’une surmortalité de seulement 9% pour l’année 2020 par rapport aux années précédentes, avec de surcroît un nombre important de patients morts avec le Covid comptabilisés comme morts du Covid.

De la même manière, toutes les mesures de restrictions des libertés, dont les confinements, furent présentées comme nécessaires, sans informer le public des meilleurs résultats sanitaires obtenus par des pays comme la Suède dans lesquels il fut seulement conseillé aux personnes les plus fragiles et les plus âgées de rester chez elles. Enfin, le vaccin fut présenté par les médias comme le seul moyen de lutter contre le virus, sans informer le public sur l’existence de prophylactiques reconnus par l’académie de médecine comme la Vitamine D ainsi que des résultats obtenus par des dizaines de pays ayant choisi d’utiliser des médicaments tels que l’ivermectine dans le cadre de traitements précoces. Après avoir massivement promu les vaccins, les médias refusent toujours en revanche d’informer le public sur l’explosion des effets secondaires et de la surmortalité générale depuis 2021 ainsi que sur les conséquences désastreuses de la suspension des soignants non-vaccinés sur le fonctionnement de l’hôpital.

La même logique de désinformation se retrouve à l’œuvre dans le cas l’opération militaire en Ukraine, présentée par les médias comme l’invasion d’un pays innocent et pro-européen par une Russie impérialiste et belliqueuse. Là encore, les médias oublient de rappeler le financement, dès le XIXe siècle, du nationalisme ukrainien par des « marchands de révolution » comme Alexandre Parvus afin d’affaiblir l’Empire Russe. Oublié aussi “Le Grand Échiquier” de Zbigniew Brzezinski, bible des stratèges mondialistes, qui fait de l’Ukraine un pivot stratégique dont le contrôle permet celui du “Heartland” (Mackinder) donc de l’île-monde (l’Eurasie) et donc du monde. Oubliées également la révolution orange de 2004 et l’EuroMaïdan de 2014, véritables coups d’État menés par l’OTAN et orchestrés depuis Washington par des donneurs d’ordre telles que la vice-ministre des affaires étrangères pour l’Europe et l’Eurasie, Victoria Nuland. Oubliés aussi les bombardements sur les populations civiles du Donbass depuis 2014 ainsi que les massacres des populations russophones par milices néo-nazies, comme le bataillon Azov, soutenues financièrement par des oligarques comme Igor Kolomoïski. Et ne parlons même pas des preuves apportées par l’armée russe de l’existence de nombreux programmes de recherche bactériologique développés en Ukraine par des laboratoires financés dès 2005 par le Pentagone (DTRA) et des entreprises comme Metabiota liées à la famille Biden.

Sur le plan économique, nous avions montré en 2019 dans un essai consacré aux grands indicateurs macro-économiques tels que le PIB, l’inflation et le chômage, comment les chiffres étaient systématiquement truqués et privés de toute véritable signification. En effet, la « richesse » des pays occidentaux est aujourd’hui en grande partie virtuelle car reposant sur le secteur financier et « l’argent magique » créé ex-nihilo par les banques centrales. Cette richesse fictive, défendue en grande partie par la puissance militaire des États-Unis et la capacité du mondialisme à éliminer ceux qui refuseraient de « jouer le jeu » (Libye et Irak par exemple), ne saurait être comparée à la richesse réelle, productive et énergétique de pays tels que la Russie ou la Chine.

Pour finir, quand les médias ne désinforment pas, ils pratiquent la « divulgation partielle » (limited hangout), technique qui consiste à concentrer l’attention du public sur un détail mineur ou une dimension annexe afin de ne pas aborder le cœur du sujet. Le meilleur exemple de cette pratique se trouve dans le traitement de l’affaire Epstein, présentée comme une sordide affaire de mœurs, quand il s’agit en réalité d’un système sophistiqué de chantage et de manipulation des puissants de ce monde orchestré par les services de renseignement israéliens par l’intermédiaire de Robert Maxwell, père de Ghislaine Maxwell, elle-même associée et « rabatteuse » d’Epstein. En ce qui concerne cette dernière, les médias français se sont bien gardés de rappeler que celle-ci détient la nationalité française ou de mettre en avant sa relation avec Jean-Luc Brunel, autre bras droit d’Epstein, retrouvé lui aussi mort de façon suspecte dans sa cellule de la prison de la Santé.

Ces quelques exemples doivent aider à prendre conscience que les médias de masse sont en réalité des vecteurs de désinformation à grande échelle chargés de maintenir les peuples dans une réalité parallèle entièrement détachée du monde réel. Par conséquent, plus un individu s’appuie sur les médias de masse, y compris en multipliant les sources d’informations officielles, plus celui-ci se trouve victime de manipulation psychologique et plus il est difficile de lui faire admettre cette réalité. Sur ce point, force est de constater que tous ceux qui, par leur profession ou leur statut social se considèrent comme plus informés que la moyenne – élus, dirigeants, médecins, journalistes, universitaires, militaires – se révèlent plus susceptibles d’être victimes de cette manipulation et de succomber à ce que le philosophe Nassim Nicholas Taleb a appelé « l’arrogance épistémique ».

Dans le cadre de cette guerre de l’information menée aujourd’hui contre la dictature mondialiste, ce n’est qu’une question de temps avant que le système s’effondre et que les mensonges des médias soient révélés au grand jour. Pour les résistants, tout l’enjeu consiste à créer des canaux d’information alternatifs, à y relayer des informations fiables et, par ces moyens, d’aider nos contemporains à prendre conscience de la prison cognitive dans laquelle ils se trouvent enfermés pour mieux leur permettre de s’en échapper. Mais surtout, veiller à ce que ce système de manipulation de masse soit entièrement démantelé et ne parvienne pas à se reconstituer sous une autre forme, moyennant quelques arrangements et la diffusion de quelques inoffensives vérités.


Trouver une biographie succincte de Stanislas Berton est bien difficile. Toutes récapitulent en longueur ses œuvres et activités. Comprendre ses analyses à travers l’homme n’est pas vraiment possible. On a recours à, par exemple, des interviews, telle celle accordée à Sud Radio le 14 janvier 2022, interrogé par André Berkoff.

Pour Stanislas Berton, parler de complot, ou de complotisme, “participe à ce que j’appelle la guerre cognitive“. “L’idée est de maintenir les peuples ou tous ceux qui ont des questions à tout. Je rappelle qu’on a retrouvé récemment un document dans lequel apparaît la genèse du mot complot. Il s’agit d’un mémo de la CIA qui date de 1967. Il y est écrit que tous ceux qui se posent des questions sur l’assassinat de Kennedy, donc sur la version officielle, ces gens-là, on doit les accuser d’être des complotistes pour discréditer toute question légitime. Le document se trouve facilement“.

C’est une stratégie. C’est un outil que l’on utilise pour discréditer, pour jeter l’opprobre et justement pour dire : circulez il n’y a rien à voir“, juge Stanislas Berton. “Ceux qui veulent maintenir les peuples dans l’ignorance, ont compris que l’ancienne injonction fachiste, antisémite, extrémiste, etc., ne faisait plus recette. Ce sont des épouvantails qui ne font plus peur à personne. Il a fallu trouver autre chose, et c’est ‘complotiste’ qui est utilisé pour discréditer“.

Pour mieux se former une opinion : stanislasberton.com

“Il faut une guérilla informationnelle pour réinformer”

Quand on commence à travailler, à analyser un petit peu cette technique incroyable, c’est qu’il y a même des fausses théories du complot qui sont créées par les vrais comploteurs“, explique Stanislas Berton. “Elles sont utilisées pour discréditer les théories du complot pour les mettre toutes dans le même sac. Il s’agit par exemple des reptiliens ou de la terre plate ou des choses comme ça. Cela permet de dire ensuite que tous les gens qui ont des théories un peu autres, et bien ce sont des fous furieux”.

Ainsi, tout le monde est complotiste. C’est un peu comme dans le sketch des Inconnus, il y a le bon complotiste et le mauvais complotiste, comme il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur “, juge Stanislas Berton. “Je l’ai écrit dans l’avant-propos, l’objectif que j’ai avec ce livre, c’est justement de faire sortir du piège cognitif, de donner des pistes de réflexions aux lecteurs et puis de faire ce que j’appelle une guérilla informationnelle. Nous sommes face à des gens qui utilisent notamment les grands médias pour faire passer certaines choses. Il faut une guérilla informationnelle pour réinformer dans l’autre sens“.

“C’est une guerre basée sur l’infiltration”

Pour Stanislas Berton, il s’agit “absolument d’une guerre mondiale“. “Je considère même que c’est la troisième guerre mondiale. Comme disait James Giordano, qui était un spécialiste de la question et qui enseignait à West Point, le cerveau humain sera le champ de bataille du XXIe siècle. Nous y sommes. Il s’agit d’une guerre pour le contrôle de votre cerveau qui passe par énormément de vecteurs. Et l’information est un vecteur absolument crucial“.

Quand je dis que la guerre a changé de nature, c’est, qu’aujourd’hui, c’est une guerre non pas d’invasion comme autrefois quand il y avait des soldats qui venaient avec leur uniforme, etc., c’est un guerre basée sur l’infiltration“, explique l’auteur de L’homme et la Cité – Volume II. “On subvertit de l’intérieur les institutions, que ce soit l’université, les médias, la justice, etc.. On a vu par exemple la subversion des institutions européennes par Georges Soros. Il y a eu des enquêtes formidables qui ont été publiées cette année par l’ECLJ par exemple, reprises notamment dans Valeurs Actuelles. Tous ces mécanismes-là commencent à être connus et à être mis en avant“.

Updated/maj. 02-08-2022

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