Catégorie : Beauté

  • Martin pêcheur

    Martin pêcheur

    Je préfère ceci de loin à la comparaison que j’ai toujours entendue des mes premières années de « l’ane Martin » 🤣

    Session au Martin cet après-midi
    Extrait de la session 13/03/21 dans l’Aude : Martin pêcheur d’Europe femelle. Image de Pierrick Push sur FB

  • Beauté de la nature – vidéo de Gaetan Martin

    Beauté de la nature – vidéo de Gaetan Martin

    Vidéo faite par Gaetan Martin – « amoureux de la faune sauvage, auparavant affûteur à Forêt Domaniale De Compiegne », filmé à la fin des années 90 en Picardie, postée sur Facebook le 21/2/2021 avec la légende :

    « Sans dialogues ni musiques » ,une petite compilation sauvage de 15 minutes filmé avec un caméscope Canon legria hfg30 en Picardie il y a entre 3 et 4ans. Dans l’ordre : buse variable, campagnol, chouette hulotte avec ses bébés, geai des chênes, épervier d’Europe, martin pécheur, pic épeiche, gros bec casse noyaux, pic mar, hibou moyen duc, rouge gorge, cerfs biches et faon, renard et renardeaux, sangliers, blaireaux et chevreuils. »

  • Protégé : La Lune ‘bleue’ – Photo

    Protégé : La Lune ‘bleue’ – Photo

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  • Couleurs d’automne

    Couleurs d’automne

    Trescols, fin octobre 2020

  • Aimer – Romy

    Aimer – Romy

    « Réussir, ce n’est pas toujours ce qu’on croit.
    Ce n’est pas devenir célèbre,
    Ni riche ou encore puissant.
    Réussir, c’est sortir de son lit le matin et être heureux
    de ce qu’on va faire durant la journée,
    Si heureux qu’on a l’impression de s’envoler.
    C’est travailler avec des gens qu’on aime.
    Réussir, c’est être en contact avec le monde
    et communiquer sa passion.
    C’est se coucher le soir en se disant
    qu’on a fait du mieux qu’on a pu.
    Réussir, c’est connaître la joie,
    la liberté, l’amitié et l’amour.
    Je dirais que réussir, c’est Aimer.. »

    Romy Schneider

  • Francesca Woodman – Analyse

    Francesca Woodman – Analyse

    Son corps se confondait avec les décors… Les clichés troublants de l’Américaine, décédée à 22 ans.

    Quand on découvre pour la première fois les autoportraits de Francesca Woodman (1958-1981), il y a de quoi être désarçonné. On est fasciné par la composition des images. La photographe s’est inventé un monde bien à elle, d’où se dégagent une beauté, une légèreté, une énergie mais aussi quelque chose d’inquiétant. Parfois habillée d’une robe, mais le plus souvent nue, la jeune Américaine met en scène son corps. Il apparaît constellé de pinces à linge lui serrant la peau, le sexe dissimulé par un masque grotesque, ou à quatre pattes, lové dans le coin d’un miroir, dans une pièce évoquant l’antre d’une bête sauvage. Près de quarante ans après son suicide — la jeune femme se défenestre de son appartement new-yorkais à l’âge de 22 ans —, les interprétations nourrissent d’épaisses thèses souvent fumeuses. Des centaines d’images produites par celle qui était encore une étudiante en art un florilège très convaincant sur le thème de l’ange.

    Un rituel de passage vers l’au-delà

    Née dans une famille d’artistes dans le Colorado, Francesca Woodman a 13 ans lorsque son père lui offre un appareil photo. Assise sur le canapé du salon de sa maison à Boulder, elle réalise alors un autoportrait d’une maîtrise formelle vertigineuse, et d’une originalité stupéfiante pour son âge. Tête tournée, elle ne donne à voir que sa chevelure mi-longue d’adolescente sobrement habillée d’un pull à torsades et d’un jean. Elle est là tout en n’y étant pas. Son corps lui sert de prétexte à composer une image. Toutes les bases de son oeuvre sont posées. Ne lui reste plus qu’à les décliner. La jeune fille est surprenante en tout : elle a un côté sauvage, un tempérament de solitaire, un esprit radical qui doit souffrir de la médiocrité de ce bas monde.

    Elle pourrait être en rupture de ban. Elle ne l’est pas, tout au contraire, avide des autres, de leur savoir. Précoce en tout, c’est une érudite qui s’imprègne d’art classique et contemporain. En 1975, elle intègre la prestigieuse école d’art américaine Rhode Island School of Design avec le photographe Aaron Siskind (1903-1991) comme professeur. Ce maître l’influence dans sa façon de rendre la texture des matières. Elle s’inspire aussi de l’utilisation dérangeante des masques de Ralph Eugene Meatyard (1925-1972). Marquée par le surréalisme, elle noircit ses carnets de croquis d’oeuvres antiques lors de ses séjours à Florence et à Rome.

    Mais ce qui trouble, c’est que la jeune femme semble se livrer image après image à un rituel de passage vers l’au-delà, traverser le miroir selon l’expression consacrée. Déjà de son vivant, elle s’adresse au spectateur d’un monde inaccessible au commun des mortels. Elle l’entraîne dans des lieux qui devraient être sordides : des cimetières, des maisons abandonnées aux tapisseries en lambeaux, que son corps transfigure. Celui-ci apporte de la grâce là où il n’y en a pas. Il a la beauté sensuelle et jamais sexuée des statues antiques taillées dans le marbre. Francesca Woodman s’échappe du cadre, se confond avec les décors, disparaît peu à peu, se dissout dans le réel.

    Quelques jours avant qu’elle ne se donne la mort, le 19 janvier 1981, paraissait son pamphlet Some Disordered Interior Geometries. Que l’on peut lire comme le journal d’une jeune fille dérangée, ou comme le chemin des écoliers à emprunter pour « devenir un ange ».

    Merci à Jeanne Ingrassia

  • Questions d’un reflet

    Questions d’un reflet

    J’adore cette photographe à l’histoire tragique, résumée ci-dessous par Jeanne Ingrassia. Je connaissais cette image mais elle me fait toujours réagir.

    Untitled (1975)

    Elle semble nous dire, avec la plus grande simplicité que c’est difficile de se trouver soi-même: que l’angle de prise de vue ne permet pas de trouver le reflet de visage qu’on aimerait voir; que la sensualité d’un corp partiellement dénudée, sensuelle, est également frustrant; et le regard qui interroge, sans évoquer de question, mais ouvert à toutes les réponses et interprétations. Se trouver soi-même quand on est bien perdue. Ou est-ce au contraire tout bien étudié ? Personne n’a pu l’aider? Triste et mystérieuse vie!

    -——-——

    Francesca Woodman, née le 3 avril 1958 à Denver (Colorado) et morte le 19 janvier 1981 à New York, est une photographe américaine.

    De 1963 à 1971, Francesca Woodman fréquente l’école publique de Boulder. En 1972, elle part pour Andover, Massachusetts, et intègre la Abbot Academy. Influencée par son professeur Wendy Snyder Mac Neil, elle découvre la photographie et poursuit dans cette voie artistique.

    En 1975, elle décide de finir ses études au lycée de Boulder (Boulder High), d’où elle sort diplômée en juin. En septembre de la même année, elle entre à la Rhode Island School of Design (Providence). Elle y obtient une bourse d’étude qui lui permet de passer un an à Rome. Elle y réalise sa première exposition personnelle à la librairie-galerie Maldoror en mars 1978.

    Elle finit sa scolarité et s’installe à New York en 1979. L’année suivante, elle entre à la Mac Dowell colony de Peterborough (New Hampshire). En janvier 1981 paraît son premier livre, Some Disordered Interior Geometries.

    Elle se suicide en se défenestrant de son appartement new-yorkais à l’âge de 22 ans.

    Malgré la brièveté de sa carrière, son œuvre continue d’avoir une grande influence sur la création photographique contemporaine.

  • Mais qui était vraiment Gene Tierney ? Télérama

    Mais qui était vraiment Gene Tierney ? Télérama

    [Article publié en 2017 et voir notre galerie d’images]

    Sa beauté exotique troubla les plus grands, de Fritz Lang à Ernst Lubitsch en passant par Otto Preminger. Mais qui était vraiment Gene Tierney ?

    Etienne Daho lui consacra une chanson dans son album La Notte, la Notte. Elle fut le premier coup de foudre de cinéma du jeune cinéphile Claude Chabrol, et si le réalisateur Barbet Schroeder a prénommé sa fille Laura, ce n’est pas un hasard… Visage de porcelaine aux pommettes saillantes, bouche subtilement ourlée, avec ce petit défaut qui fait les grandes beautés : des dents très légèrement en avant car Gene Tierney avait refusé tout net de se les faire refaire, même sous la pression des studios. Et, surtout, ce regard bleu transparent, légèrement bridé, qui fige le temps, qu’elle soit douce ou vénéneuse à l’écran.

    Dès son tout premier film, à 20 ans, Le Retour de Frank James (1940), le réalisateur du film, Fritz Lang, reste baba devant son aura. Il lui apprend à ne pas garder constamment la bouche entrouverte comme le font les jeunes débutantes pour avoir l’air provocantes. Gene n’a pas besoin de ça. Gene est un mystère que ses plus grands films aident à percer.

    “Je n’avais aucun problème à interpréter un rôle, quel qu’il soit. Mes ennuis commencèrent le jour où je dus être moi-même.”

    Elle est d’ailleurs

    La jeune femme a beau être née en 1920 dans une famille bourgeoise aisée de Brooklyn, Hollywood la rêve exotique. Elle commence fort, dans le genre, avec The Shanghai Gesture, de Josef von Sternberg, où elle incarne une vamp sophistiquée, alcoolisée et fatale qui, les yeux mi-clos, prononce ces mots : « On sent planer l’esprit du mal. » Gene sera, ensuite, une marchande arabe dans un film de Henry Hathaway qui se déroule au Kenya (Crépuscule), une China girl dans La Pagode en flammes, du même Hathaway, ou une Polynésienne dans Le Chevalier de la vengeance (John Cromwell, 1942).

    Dans son livre de Mémoires, Mademoiselle, vous devriez faire du cinéma, elle écrivait : « Les producteurs tenaient à m’enfermer dans le type exotique et aguicheur, le genre de créature qui s’adosse langoureusement contre les piliers. Ce qui n’était pas moi. De toutes les personnes que j’ai connues, je suis probablement la moins énigmatique. Je n’avais aucun problème à interpréter un rôle, quel qu’il soit. Mes ennuis commencèrent le jour où je dus être moi-même. »

    Elle est douce sans être mièvre

    Dans Le ciel peut attendre, d’Ernst Lubitsch, en 1943, elle ouvre carrément les portes du paradis à Don Ameche, son mari coureur invétéré. Dans cette merveille de film, elle est délicate, élégante, compréhensive, et pleine d’humour. Un rôle en dentelle pour la jeune femme qui a passé son enfance entre écoles privées et gouvernantes européennes à domicile, puis a été envoyée, adolescente, dans un pensionnat suisse. Bien élevée, mais pas soumise pour autant : sur le tournage, elle se rebelle contre Lubitsch, qui ne cesse de lui crier dessus. Il prétend être payé pour ça ? Elle lui répond qu’elle n’est pas suffisamment payée pour endurer cela ! Le cinéaste, épaté par son sens de la repartie, finit par la respecter. Comme le fera, d’ailleurs, le loup de mer ronchon et fantôme interprété par Rex Harrison dans L’Aventure de Mme Muir, le chef-d’œuvre romantique de Mankiewicz, où elle incarne la plus jolie veuve qui soit.

    Elle est la femme dont on rêve

    Si la petite secte des fanatiques de Gene existe, c’est d’abord grâce à Laura, d’Otto Preminger. Dans ce film noir de 1944, elle est une femme dans un tableau devant lequel un détective, incarné par Dana Andrews, s’endort. Quand elle se matérialise devant lui, c’est un songe qui prend vie. Gene témoigna plus tard que c’était étrange, tout de même, d’être admirée, non pas en tant que comédienne, mais en tant que créature de rêve au sens propre. Mais c’est peut-être mieux ainsi car le réel, lui, fait mal : en 1943, elle a donné naissance à sa première fille, gravement prématurée, sourde, partiellement aveugle, et retardée mentalement. Un traumatisme qui pourrait avoir précipité la maniaco-dépression de l’actrice.

    Elle est folle…

    … Folle amoureuse de son mari, au point de faire le vide autour de lui dans Péché mortel, de John Stahl (1945), qui lui offrira sa seule nomination à l’oscar. Dans un Technicolor qui noie la réalité, le regard flottant de Gene est à faire peur… Dans les années 1950, ses troubles psychologiques commenceront à ralentir sa carrière. Internée une première fois de son propre chef, elle le fut à nouveau pour avoir flirté avec le vide : un matin de 1957, la police retrouve l’ex-star au bord du quatorzième étage de son immeuble. Qu’on se rassure : Gene a guéri. Sauvée de ses fantômes, elle finira ses jours aux côtés d’un millionnaire texan prévenant, jouant au bridge, et laissant les cinéphiles continuer de rêver à Laura.

  • La tortue mamifère (Lettre de Nicolas)

    La tortue mamifère (Lettre de Nicolas)

    Bon, hier à RFO Guyane, c’était une journée riche en travail et en apprentissage. Avec malheureusement une grosse erreur de ma part. (suite…)