Catégorie : Beauté

  • Nos vallées se réveillent

    Nos vallées se réveillent

    Il est 8 heures, nos vallées se réveillent. Une vue du Trescols ce matin, dédicacée aujourd’hui à Maria Garrouste. Continuons de profiter et de partager la beauté de notre environnement.

  • La vie est belle – Serjio Pidro

    La vie est belle – Serjio Pidro

    « Les personnes sensibles ont toujours le cœur écorché,
    L’âme à l’envers,
    Les yeux brillants, une larme prête à couler,
    Un sourire accroché aux lèvres prêt à exploser.
    Elles vivent sur la balance des joies et des douleurs de la vie.
    Elles ne sont pas parfaites, au contraire.
    Parfois elles sont même autodestructrices, parce qu’elles respirent de la poitrine jamais des poumons.
    Elles vivent à mille minutes de l’heure.
    Les personnes sensibles savent sourire pour peu,
    pleurer pour un rien.
    S’arrêter attristées devant un arc-en-ciel
    Sourire à un chat
    Regarder vers la mer
    Savourer l’infini de paix et de tourment.
    Elles savent transformer le sable en poudre d’étoiles
    Allumer un rêve dans le noir.
    Les personnes sensibles sont là assises à l’écart,
    En attendant le bon moment pour vous donner cette étreinte que vous attendiez.
    Elles savent voir au-delà de l’apparence
    Au-delà d’un sourire, au-delà d’une larme.
    En plus de la colère, en plus de la douleur
    Parce qu’elles vivent de cœur. »
    Serjio Pidro

  • Colours of the Moon

    Colours of the Moon

     

    Description by Marcella Guilia Pace, Italian astrophotographer. First posted by her on 20 November 2020.

    « What color is the Moon?

    I have collected all my Full Moon shots that I have taken over the past 10 years. Of these shots I have selected all the shades of color that the Moon has taken in front of my lens and my eyes.
    Our atmosphere gives different colors to our satellite (skattering) based on the height with respect to the horizon, based on the presence of veils or suspended dust. The appearance of the Moon also changes: low on the horizon the refraction compresses the lunar disk at the poles which appears as an ellipse.
    I have chosen to present my full moons through a spiral arrangement that ends with a lunar eclipse. »

  • Pesquet : photographier la Terre

    Pesquet : photographier la Terre

    Une bonne photo, c’est d’abord beaucoup de préparation et ça commence en général par notre logiciel de navigation. Il permet de repérer ses cibles dans un catalogue assez limité (j’ai préparé beaucoup des miennes avant la mission). Il montre aussi les zones jour/nuit, une image de la couverture nuageuse plus ou moins à jour, et surtout la trace au sol des orbites futures… et puis c’est à peu près tout. Contrairement à ce que les gens croient parfois, c’est très compliqué de photographier une zone sur commande. Tout d’abord, la rotation de la terre et la précession du plan de notre orbite font qu’on ne survole qu’épisodiquement et parfois un peu aléatoirement les différentes zones du globe. Ensuite, il se peut que la zone soit survolée certes, mais en pleine nuit… ce qui laisse peu de possibilité de photo (à part les villes très éclairées). La lumière n’est en général pas non plus suffisante en matinée et en soirée (d’où les couleurs plus pastels qu’ont parfois mes photos). Les nuages se mettent aussi souvent en travers de la vue 😤 Dernière complication et pas des moindres : la plupart du temps, les bons passages au-dessus des bonnes cibles ont lieu… pendant notre journée de travail ! Pas question de s’absenter au milieu d’un expérience même pour un passage à la verticale de Paris ou du Mont Saint Michel 🙈 Au final, il y a certains lieux (villes, montagnes, îles, etc.) qui ne m’offriront qu’un seul passage adéquat en 6 mois de mission… Et bien sûr, une fois qu’on se met à la fenêtre au bon endroit et au bon moment avec la bonne météo, reste à identifier sa cible à l’œil nu (à 400km…) et à prendre une photo techniquement correcte. Avant de me reprocher de n’avoir pas pris en photo votre lieu préféré, pensez-y 🙂

    « Ma » ville rose pendant 20 ans

    Good planning for a picture is half the job, and for us it starts with our navigation software. It allows us to catalogue our targets (although I prepared many in advance before I left Earth). The software shows us where it is day and night and even cloud cover predictions, but most importantly it shows us the future orbits, and that is about it. Many people think that we can take a picture of a specific place on Earth on command, but it is much harder than that. First of all our orbits mean we only fly over specific areas periodically. Secondly even if we do fly over an area of interest it might be during night-time so there will be nothing to see unless it is a city with bright streetlights. The lighting in the morning or evening is generally not good enough either (this is why some of the pictures have more pastel colours). Then there are clouds that can get in the way 😒. Lastly, and not the least, often we pass over areas… when we are working. We cannot drop everything we are doing at 14:35 for example just because we really want to take a picture of a city or a mountain or other marvel of Earth. Even if the stars align and we have the time, the orbits and the weather is in our favour… we still need to spot the target from 400 km above and setup the camera settings correctly!

  • A quoi sert la photo ?

    A quoi sert la photo ?

    Reflexion après ce repost sur FB de Bruno Brrr

    Rajesh Sharma · Il y a deux siècles, William Bouguereau (1825-1905), peintre français représentatif de la peinture académique, peignait cet incroyable portrait. Son thème de prédilection était la représentation du corps féminin. (L’un de ses tableaux se trouve également en Inde (Salar Jung Museum, Hyderabad) de mes archives 2020.

    Martin-Olivier Ransom La question je pense, Bruno, devrait être plutôt « à quoi sert le photographe? »

    Comme le peintre Bouguereau (ou autres), il sert aussi a représenter, entre autres beautés de la nature, la femme sous toutes ses formes, avec un but: de la représenter avec toutes ses finesses, ses ses reflets, son ambiance ou le caractère qu’il perçoit en elle — et de le faire avec autant de rigueur dans ses réglages ISO, d’obturateur ou de vitesse de reflex ou autre appareil que les peintres d’antan comme dans ton exemple. Et je pense que les meilleurs artistes, quelque soit leur domaine, sont ceux qui ont appris de leurs anciens.

    Est-ce un vœu pieu? suis-je hors jeu?

  • Suivre son chemin

    Suivre son chemin

    Cette image est d’une splendeur de quiétude et de communion avec la nature.

    Un homme, nôtre ami « Bébert », suit patiemment son chemin, celui parcouru en 1878 par Robert-Louis Stevenson.

    Photo prise ces derniers jours par un membre de ce petit groupe de très grands randonneurs.

  • Miles Ahead

    Miles Ahead

    Pour ceux/cesse qui aiment le jazz (comme disait Daniel Fillipachi !), je recommande un article merveilleux.
    Au sjuet du compositeur/arrangeur Gil Evans et sa collaboration avec Miles Davis.
    L’article est paru dans le dernier Telerama.
    Collaboration qui a conduit à l’album « Miles Ahead » qui date, eh oui, de 1957.
    Est-ce que mon oncle, contrebassiste, fou de jazz, me l’a fait entendre alors que j’avais que 9 ans? Possible…
    En tout cas en accompagnant ma lecture, je me suis repassé l’album, et notamment ce « Meaning of the Blues ».
    Même avec le ‘blues’ que c’est beau la vie!!
  • The heart of our Sun – Thai

    The heart of our Sun – Thai

    « We know that if our heart stops beating, the flow of our life will stop, and so we cherish our heart very much. Yet we do not often take the time to notice that there are other things, outside of our bodies, that are also essential for our survival. Look at the immense light we call the sun. If it stops shining, the flow of our life will also stop, and so the sun is our second heart, our heart outside of our body. This immense “heart” gives all life on Earth the warmth necessary for existence. Plants live thanks to the sun. Leaves absorb the sun’s energy, along with carbon dioxide from the air, to produce food for the tree and the flower. In the oceans, phytoplankton process the sun’s energy to produce oxygen and nourishment for marine life. Thanks to plants, we and other animals can live.

    All of us—people, animals, and plants—“consume” the sun, directly and indirectly. We cannot begin to describe all the effects of the sun, that great heart outside of our body. In fact, our body is not limited to what lies inside the boundary of our skin. Our body is much greater, much more immense. If the layer of air around our Earth disappears even for an instant, “our” life will end. There is no phenomenon in the universe that does not intimately concern us, from a pebble resting at the bottom of the ocean, to the movement of a galaxy millions of light years away. »

    Thich Nhat Hanh – « The Sun My Heart »

    (Parallax Press 2020)

  • Antoinette dans les Cévennes

    Antoinette dans les Cévennes

    Un film qui m’a ravi: délice de scénario, de contexte bucolique, d’humour et de dialogues délicieux. Je l’ai vu la première fois le 4 juin 2021… et je ne manquerai pas de le revoir avec Paulette. Voici la critique avant diffusion de Télérama.

    Résumé : 2020 France – Réalisé par Caroline Vignal – avec Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Laurence Côte. Comédie sentimentale – Images droits réservés extraites du film.

    Par Mathilde Blottière

    Avant de nous embarquer dans sa « comédie sentimentale avec un âne » sur les sentiers de randonnée cévenols, la réalisatrice Caroline VIGNAL prend soin de nous lancer sur une « fausse » piste : le désespoir de la maîtresse délaissée par l’homme marié. Maîtresse dans tous les sens du terme, puisque Antoinette est institutrice et que son amant n’est autre que le père d’une élève… Au lieu de passer comme promis les vacances dans ses bras, celui-ci doit partir en famille sur le « chemin de Stevenson » : 200 kilomètres que l’auteur de L’Île au trésor raconta avoir arpentés dans Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879). L’amoureuse décide de le suivre en cachette…

    Sur place, entre Patrick (ladite bourrique, formidable dans son rôle) et le petit peuple des randonneurs, Antoinette voit son horizon s’élargir. La perspective d’un triste marivaudage itinérant s’évanouit au profit d’un périple initiatique sur les voies rocailleuses de l’introspection.

    Au fil du chemin, la fille esseulée s’émancipe tout en assumant son cœur d’artichaut. Caroline Vignal, dont c’est seulement la deuxiè­me réalisation en vingt ans, manie avec brio l’art du contre-pied, réussissant un film en mouvement, drôle et plein de charme, toujours surprenant.

    Dans ce décor fait de grands espaces et de ciels d’été, le duo femme-bête se révèle irrésistible. Pour son premier rôle principal, Laure Calamy déploie enfin l’étendue de son registre. Voluptueuse et pathétique, puérile et indépendante, aussi à l’aise dans les scènes burlesques que dans les situations sur le fil, elle impressionne sans jamais cesser de nous toucher. Une héroïne de proximité en somme.

  • Les pinceaux éblouissants de la nature

    Les pinceaux éblouissants de la nature

    In west Texas, storm chaser Laura Rowe captured the picture of a lifetime last night (May 17, 2021), with this fantastic shot of a mature supercell thunderstorm, illuminated at varying heights from the setting sun. Post de Brett Taylor dans le groupe FB « Everything hurricane related. »