Nicolas dirait “qu’il est cool”. Le prêtre de la paroisse qu’on avait déjà aperçu, pour la première fois la nuit de Noël à Saint Slvestre ne fait pas de manières. Lors d’une messe à Bonneval, à laquelle nous assistons pour le rencontrer, il montre sa simplicité.
[photopress:img_6897a.jpg,full,floatimgleft]Il n’y a qu’une petite quinzaine de fidèles dans la petite église, entourrée de brouillard. Il fait froid, un ou deux degrés au-dessus de zéro, mais pour la petite heure que va durer l’office, on n’a pas allumé les réchauds à gaz. Chacun s’enfonce dans son pardessus, chante derrière son écharpe et le prêtre doit avoir plusieurs épaisseurs de chandails sous sa robe blanche.
Vers la fin de l’office, on aborde le ‘Chant de la Communion’. Sur les papiers de chants, je vois onze couplets, ponctués du refrain “Partage ton Pain, partage ta vie: Christ est pain de vie.”
Après le troisième couplet et son refrain, le “padré” s’arrête. La fin est abrupte. “Bon, il fait très froid, ne faisons pas durer le plaisir. Le Christ nous a bien demandé de venir prier, mais pas d’attraper la crêve!”
Grand sourire et en moins de deux il est déjà à l’autre extrémité de l’église pour ouvrir la porte, et dire aurevoir à ses ouillailes. Le ‘Chant d’envoi’ prévu pour la fin de la célébration passe à la trappe.
Parviendra-t-il à la fin de sa liturgie à sa messe suivante, aura-t-il plus chaud à Saint-Sylvestre? Je n’en sais rien, mais il aura probablement le même sourire.
Updated/maj. 04-02-2007
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