Dans une interview à Télérama, publiée ce matin même, on lui demande: “Le monde d’aujourd’hui vous semble-t-il meilleur ou pire que celui d’hier ?
“Pire. Une génération de dirigeants a vu le jour, dépourvue d’empathie. Je viens de lire les épreuves de Trump on the couch (« Trump sur le divan »), signé par un psychanalyste qui avait déjà écrit un livre sur Bush. Eh bien, autant j’avais ressenti de la compassion pour Bush et ses douleurs d’enfant (la mort de sa petite sœur adorée, que personne ne lui avait expliquée), autant le livre sur Trump m’a convaincue qu’il ne faut s’attendre à aucun changement de sa part. Des think tanks très conservateurs, très malins, et qui planifient le monde depuis quarante ans, ont trouvé en lui la marionnette parfaite. Avec leurs médias et leurs mensonges, ils continuent de gagner du terrain.”
Je ne peux qu’être d’accord avec elle, comme je l’ai toujours été sur la société, inégalitaire, délaissant les valeurs humanitaires, cédant à la violence et la guerre, oubliant l’importance de la paix, et dirigée par des intérêts financiers. Joan Baez, est une militante de toujours, pieds nus sur scène “parce que fatigués de tant marcher”, militante en nuance quand elle chante sur les “déportés mexicains”.
Cela restera un souvenir capital, cette sortie au fin fond du Gers, trois heures de routes sinueuses, pour graver en moi des années de ma vie. God bless you, Joan Baez, may you yourself Fare the Well. Merci.
A noter que le concert est disponible en replay sur le site de France Inter, et à lire l’interview de Télérama.
Updated/maj. 22-08-2018
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