J’ai déjà été confiné. C’était en décembre 1952. La crise du Great London Smog, (contraction des mots Smoke et Fog). Pire qu’une purée de pois habituelle de la capitale: des particules de chauffages domestiques au charbon peu cher, avec beaucoup de dioxyde de souffre et provenant aussi des centrales thermiques, mélangé au brouillard de la Tamise, un air froid sans vent et un anticyclone stationnaire qui a enveloppé la capitale pendant quatre jours. 4 à 6 mille personnes en sont mortes et 100 mille ont eu des infections respiratoires sévères. Si on osait sortir, il fallait oui, porter des masques. Mes parents avaient confiné leur bébé. Je n’ai donc rien vu, d’ailleurs on n’y voyait rien dehors. Deux ans après, il y eut un nouvel épisode mais moins grave. Je m’en souviens tout juste. Surtout des masques que je m’amusais à mettre sur la tête. Je ne sais pas s’il y avait eu pénurie. (Photos Hulton-Deutsch Collection/Getty)
Updated/maj. 15-08-2020
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