Retraite d’une ancienne collègue

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Reprise de la page Facebook de Jean-Wildrid Forquès, publiée le 2 février 2018

 Retrouvailles et fin de carrière ! Josiane Plantié tire sa révérence et prend sa retraite. Ce jeudi soir, elle devait diner avec les trois associés de MediaMeeting au Florida de Toulouse, mais lorsqu’elle est entrée dans la salle, une cinquantaine d’anciennes collègues, amis l’attendaient pour fêter son départ à la retraite. Intense émotion. Surprise garantie. L’ancienne rédaction de Sud-Radio aurait pu faire un journal, il y a avait des rédacteurs en chef, des reporters et des présentateurs. Joli moment. Des larmes de joie de Josy. Bonne retraite Plantuche

[Sur la photo de cette réunion: Alain Ginestet, Claude Paichard, Josiane Plantié, Olivier Lebrun, Jean Philippe Girard et Yvon Legal.]

J’ai un souvenir – ou plus tôt des dizaines – de l’époque à laquelle Sud Radio était située à la rue Caraman. (Josiane – au moins – a bien connu ça). En particulier à la rédaction et surtout de ces « cages à lapin » jouxtant le bureau, de taille normale, du “grand chef”. Ces cagibis faisaient ensemble au grand maximum 4 m²: il y avait la cabine de cabine montage, avec deux Schlumberger, deux postes de téléphone vers l’extérieur et un poste interne, et un petit panneau de commutation à poussoirs. Très rudimentaire mais ça fonctionnait bien. J’y officiais avec bobinos, galettes de bandes Agfa, amorce, ma paire de ciseaux et bande adhésive. On n’imaginait pas l’ère numérique de la radio actuelle!

De l’autre côté d’une vitre était ce qu’on osait appeler « le studio », avec petite tablette pour le présentateur / présentatrice des flashs horaires et surtout du journal de 18h. Malgré une grande fenêtre donnant sur la rue Caraman, ce “studio” n’avait qu’un éclairage électrique car les stores de fenêtre étaient toujours baissés pour faire écran au bruit extérieur. Plus d’une fois je disais que c’était un “trou noir de Culcatta”, expression anglaise pour qualifier une geôle.

Patrick Thillet et Thierry Bernard ont bien connu cette époque

Que de rigolades, de blagues et de stress dans l’heure qui précédait les journaux. Encore plus hilarant et embarrassant quand un journaliste devait y faire une interview. Je me souviens d’y avoir “accueilli” Paul Quilès, ministre de la Défense de l’époque, qui n’en revenait pas qu’on osait mener un ministre dans un tel “cachot”. A peine la place pour deux chaises, un Nagra et un micro sur flexible.

Journalistes et monteur-réalisateurs formaient les tandem du 18h. Pendant combien d’années avec Josiane? J’ai vécu ça également avec Christian Granger et Pierre-Louis Basse. Chaque fin d’après-midi à l’approche de 18hr c’était l’affairement, le stress de l’écriture, et de reportages des correspondants, souvent envoyés in-extremis. Mais on rigolait tellement que parfois c’était un vrai cirque, difficile de garder un semblant de travail sérieux.

On imaginait les auditeurs bien-sûr mais bien plus près, de l’autre côté du mur de ce local, Thierry Bernard tirait sur sa pipe en nous écoutant. C’était pour moi, une des plus belles époque de mes 20 ans à Sud. Bonne retraite Josiane, merci à toi, et à tous mes anciens collègues ❤️

Josiane Plantié  Mille fois merci cher Martin pour ces souvenirs que nous partageons tous. On savait travailler avec rigueur tout en riant … On s’est beaucoup amusé !! C’est bien pour ça qu’ on s’en souvient tous. Mille Bises

PS du 10 février 2018 : Je trouve une nouvelle photo de cette occasion. Et de pensée en pensée, de regret de ne pas avoir alerté et des “explications” gentiment données, je dois constater, honnête avec moi-même, que malgré toute la joie que ces années m’ont procuré, je ne me suis jamais vraiment intégré dans cette collectivité. Certains m’ont apprécié, c’est certain, d’autres avaient d’autres opinions, souvent non-exprimés. J’étais un collègue à part, différent. J’arrête là l’analyse.

Updated/maj. 10-02-2018

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