Les essais et tentatives de lancement de la fusée SLS et sa capsule Orion sont suivis de très près par sept astronautes européens, tous candidats prêts à s’entrainer pour aller explorer la Lune. Dans le cadre du programme Artemis entre la NASA et l’Agence Spatiale Européenne, cette dernière a présentée l’équipe au Congrès international d’astronautique à Paris le 21 septembre. Parmi les sept astronautes un seul pourrait fouler la surface de notre satellite.
Les candidats – le Français Thomas Pesquet, les Allemands Alexander Gerst et Matthias Maurer, les Italiens Luca Parmitano et Samantha Cristoforetti, le Danois Andreas Mogensen et le Britannique Tim Peake – ont effectué au moins une mission en orbite à bord de la station spatiale internationale (ISS).
D’ailleurs Samantha Cristoforetti a participé à la conférence en direct de l’ISS, et Andreas Mogensen, doit s’y rendre prochainement. On notera le seul absent à cette présentation, l’anglais Tim Peake.
Parmi les sept, seuls trois seront sélectionnés pour le Lunar Gateway, la future station en orbite lunaire, et un seul pour marcher sur le sol lunaire, d’ici la fin de la décennie. Mais l’ESA n’a pas encore choisi.
“On est tous candidats et ce qui compte c’est d’y aller en tant qu’équipe. Regardez, nous portons tous le même t-shirt“, a commenté Thomas Pesquet, qui avec ses collègues arborait un polo bleu marine avec les logos de l’ESA et d’Artémis.
Au delà du premier vol inhabité du SLS – qui pourrait avoir lieu le 27 septembre – l’ESA a d’ores et déjà négocié l’envoi de trois de ses astronautes vers le Lunar Gateway. Puis, si l’expérience réussit, “il y aura un heureux élu” qui pourrait fouler la surface lunaire, a expliqué à l’AFP David Parker, directeur de l’exploration humaine et robotique à l’ESA.
Un Européen sur la Lune serait “quelque chose d’inspirant pour l’Europe, un signe fort pour dire +voilà, on tient notre place dans le monde spatial, et d’une manière coopérante+“, a commenté Thomas Pesquet. “Avec un Européen sur la Lune, j’espère que l’Europe unie deviendra plus une réalité qu’elle ne l’est aujourd’hui“, a renchéri l’Allemand Matthias Maurer.
Sources : ESA et Agence France Presse
Updated/maj. 24-09-2022
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